Un rassemblement devant le CHU Mustapha-Pacha à Alger est prévu le 17 avril prochain. Ça va du mauvais au pire dans le secteur de la santé publique. Alors qu'ils ont gelés leur mouvement de grève ouverte, le 27 mars dernier dans l'espoir d'apaiser les esprits et de couvrir au moins une partie de leurs droits; les praticiens de la santé publique reviennent à la charge et menacent de reprendre le débrayage. C'est ce qu'ont déclaré les présidents du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), respectivement le Dr Lyès Merabet et le Dr Mohamed Yousfi, au cours d'une conférence de presse tenue hier à Alger. Prenant la parole, le président du Snpssp s'est déclaré «déçu en raison des ponctions sur salaires allant jusqu'à 15 jours. Une telle mesure a été énoncée par le ministère de la Santé le 21 mars dernier. Mais en aucun cas cela ne nous fera reculer». Pis encore, «la tutelle nous a envoyé deux invitations pour des réunions de conciliation. La première rencontre est prévue le 12 avril prochain avec les spécialistes. Quant à la deuxième réunion, elle est fixée au 15 avril pour les généralistes. Bien évidemment le débat va tourner autour d'un statut que nous rejetons. Pénurie de vaccin pour enfant Les présidents du Snpsp et le Snpssp ont dénoncé le manque de vaccin destiné aux enfants et ce depuis au moins quatre mois. Ces derniers seront, de ce fait, exposés à des maladies contagieuses, comme la diphtérie, le tétanos et l'hémophilie. Selon les deux intervenants, «cette pénurie est due à la négligence de la tutelle». Eh bien, nous allons vous confirmer tout de suite que nous n'allons pas nous présenter à ces réunions car nous refusons le pseudo-dialogue Les présidents du Snpsp et le Snpssp ont dénoncé le manque de vaccin destiné aux enfants et ce depuis au moins quatre mois. Ces derniers seront, de ce fait, exposés à des maladies contagieuses, comme la diphtérie, le tétanos et l'hémophilie. Selon les deux intervenants, «cette pénurie est due à la négligence de la tutelle».