Les soucis de Fabio Capello A 12 jours de son premier match du Mondial-2010 contre les Etats-Unis, Fabio Capello ne sait toujours pas qui sera le premier gardien alors que le défenseur Gareth Barry est toujours convalescent blessé. Dans les cages, David James, 39 ans et des boulettes, dispute la place à Joe Hart, le prometteur mais un peu jeune (23 ans) gardien de Birmingham. Mais Robert Green (30 ans) n'a pas perdu tout espoir. En outre le défenseur Barry a été blessé aux ligaments d'une cheville le 5 mai et Capello doit trouver une autre solution, au moins face aux USA. «C'est un joueur très important pour nous, il a joué tous les matches (de qualification), admet Capello. Nous devons attendre l'avis des médecins. Après nous déciderons s'il vient en Afrique du Sud avec nous». En attendant le premier onze, Capello va déjà annoncer son vingt-trois. Ce soir, le téléphone doit sonner dans certaines chambres de joueurs à Irdning, leur lieu de stage en Autriche... Les dangers du penalty Regarder les penalties fait courir un vrai danger aux hommes fragiles. Le nombre d'admissions à l'hôpital pour arrêt cardiaque a augmenté de 25% quand l'Angleterre a perdu face à l'Argentine, aux penalties, le 30 juin 1998. Pendant le championnat d'Europe de 1996, le taux de décès par crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral est monté de 50% le jour où les Pays-Bas ont été battus par la France aux penalties. Pas de problème en revanche pour les femmes. L'effet Roberto Carlos On se souvient du Brésilien Roberto Carlos et de son but sur coup franc contre la France en 1997. Selon les physiciens, cela s'explique par une combinaison de l'effet Magnus et du principe de Bernoulli. Juste après le coup de pied, l'air flotte irrégulièrement autour de la balle, lancée à pleine vitesse. Quand elle ralentit, le flot d'air devient lisse, freine l'avancée de la balle et provoque un mouvement de courbe, conforme à l'effet initialement donné. Ce qui explique que la balle de Roberto Carlos ait initialement contourné le mur des défenseurs avant d'obliquer vers la gauche et de rentrer dans le but. Le jeu le plus excitant Maintenant on en a la preuve: le foot est le premier de tous pour la fréquence des surprises qui donnent la victoire à celui qu'on n'attendait pas. Ce sont des statisticiens du laboratoire mexicain Los Alamos qui le disent, après avoir analysé en 2006 les résultats des principaux clubs depuis 1888. Le football américain est beaucoup plus prévisible, puisque les chances d'une victoire de l'outsider sont 25% moindres qu'en foot (soccer). Le plongeon Comment savoir quand un joueur qui tombe le fait volontairement? Pour le psychologue britannique Paul Morris, la clé est dans «l'arc de l'archer». Quand un joueur tombe avec les deux bras en l'air, les mains ouvertes, le torse bombé et les jambes pliées, il n'y a pas de doute. «Selon les lois biomécaniques, cela ne peut arriver dans une chute naturelle», dit-il. «Instinctivement, les bras vont vers le bas pour adoucir la chute ou vers le côté pour garder l'équilibre». L'avantage du rouge Les clubs ayant du rouge dans leur maillot gagnent plus souvent que ceux qui n'en ont pas, selon une analyse faite par des universitaires britanniques en 2008 sur des données de la ligue anglaise. Ainsi Manchester United, Liverpool ou Arsenal gagnent plus souvent, tandis que les équipes en jaune ou orange gagnent plus rarement. La couleur rouge est souvent associée dans la nature avec l'agressivité du mâle.