Ce documentaire reste le seul représentant de l'Algérie dans ce prestigieux festival. En compétition actuellement à la 11e édition du Festival culturel national du film amazigh d'Azzefoun le documentaire algérien «Paroles d'un prisonnier français de l'ALN» de Salim Aggar, vient d'être sélectionné en compétition officielle au Festival international du documentaire d'Al Jazeera, qui aura lieu du 21 au 24 avril prochain à Doha. Présenté dans sa version anglaise, la sélection de ce documentaire qui reste le seul représentant de l'Algérie dans ce prestigieux festival qui regroupe les meilleurs documentaires du monde, témoigne de la qualité technique de l'oeuvre et l'originalité de l'histoire. C'est la troisième sélection internationale pour «Paroles d'un prisonnier français de l'ALN», qui a été présenté lors du Festival international d'Amiens, le Prix du reportage et du documentaire méditerranéen de Marseille et il est en lice cette semaine pour l'Olivier d'Or au Festival national amazigh à Azzefoun où il a rencontré un grand succès auprès du public et de la critique. Produit par l'Entv, le documentaire donne, pour la première fois, la parole à un prisonnier français, qui témoignera sur les conditions humaines de détention des prisonniers français au sein de l'ALN, dans la wilaya III historique commandée par le colonel Amirouche. Enfin, c'est la seconde fois que le réalisateur algérien, Salim Aggar est sélectionné pour le Festival d'Al Jazeera. Son premier documentaire «Filming in Algiers» (Ça tourne à Alger) avait été sélectionné parmi les 50 meilleurs documentaires de la 4e édition du Festival international du documentaire d'Al Jazeera en avril 2007. Véritable hommage au combat du cinéaste algérien, ce dernier documentaire dévoilait le travail semé d'embûches de quatre réalisateurs en pleine période du terrorisme, à savoir Malik Lakhdar-Hamina (Automne, octobre à Alger), Belkacem Hadjadj (Machaho), Yamina Bachir-Chouikh (Rachida). Des comédiens témoignent du tournage d'un film au titre prémonitoire: Le papillon ne volera plus de Ali Temkhi (assassiné en 1997). Comme Ça tourne à Alger qui voyagera beaucoup et ira à la rencontre de son public un peu partout (San Francisco, Montréal, Amiens en France, Doha au Qatar ou encore à Tétouan au Maroc), gageons que «Paroles d'un prisonnier français de l'ALN» connaîtra le même succès, sinon mieux!