Pour le compte de la mise à jour du championnat professionnel de Ligue 1, le MC Alger jouera cet après-midi à Rouiba un match retard capital pour son maintien, prévu face au MC El Eulma, un autre mal classé. Une rencontre qui interdira désormais le moindre faux pas à domicile pour l'actuel champion en titre mouloudéen, notamment au regard de son classement actuel. Un dernier rang au tableau, partagé avec d'autres équipes, au lendemain du déroulement de la 19e journée, marquée aussi par ce dernier match nul concédé face au CR Belouizdad, au stade Omar-Hammadi de Bologhine. Une dernière sortie en date du Doyen pour le compte du championnat des plus inquiétante aujourd'hui, et face à laquelle les joueurs du MCA vont devoir, à tout prix, y remédier cet après-midi, face au Mouloudia cher à Babya. Un MC El Eulma qui vient de subir chez lui une très lourde défaite devant l'ASO Chlef (2-4), et qui se retrouve directement concerné par la descente au purgatoire, au même titre que son prestigieux hôte algérois du jour. Un match à six points attend aujourd'hui le MCA, si ce dernier arrive à renouer enfin avec la victoire. Or, les Eulmis que les Mouloudéens de la capitale vont devoir battre à tout prix, au risque de sonner le glas, viendront au stade de Rouiba pour sauver leur peau en Ligue 1. Certes, après la très grosse déconvenue subie à domicile par son équipe, face à l'actuel leader asnami, le coach du MCEE, Abdelkrim Bira, avait déclaré que la situation de son équipe n'était aussi catastrophique, pour le moment. Par contre, celle du Doyen est devenue, au fil des matchs, un véritable cauchemar aux yeux des milliers de supporters du Mouloudia d'Alger. Des fans mouloudéens qui ont surtout très mal accepté cette fois le dernier match nul concédé par le Doyen, et qui ne croient presque plus depuis, au miracle comme maintes fois promis par le coach Noureddine Zekri. L'heure est très grave dans tous les fiefs du prestigieux MCA, et le match retard prévu aujourd'hui au stade de Rouiba, de surcroît contre un mal classé, a réellement mis dos au mur le Doyen.