Le nouveau transfuge du doyen, qui vient de convoler en justes noces, en l'occurrence Miloud Akriche, manque de compétition certes, mais se dit confiant quant à son incorporation dans les jours à venir. Même si ses pieds fourmillent, il pense qu'il est plus sage d'attendre la guérison afin de bien être dans le bain. Pour plus d'informations nous nous sommes rapprochés de lui. C'est ainsi qu'il nous confie: «Si j'ai attendu six mois, ce n'est certainement pas pour commettre l'irréparable à savoir prendre des risques inutiles. Je suis confiant quant à mon rétablissement, mais pas pour être compétitif de suite». En effet, le coach ainsi que toute la famille mouloudéenne attendent avec impatience le retour de Miloud pour apporter l'assise nécessaire dans le compartiment défensif, mais aussi, peut-être pour donner une autre dimension à l'équipe. Même ses coéquipiers sont unanimes à dire qu'un libéro dans une formation est un poste clé pouvant apporter beaucoup plus à la vision et la relance dans l'entre-jeu. Akriche qui, rappelons-nous, a été la pièce maîtresse à la JSK quand cette dernière a décroché le titre de champion d'Afrique, est la meilleure illustration de ce que peut apporter un libéro. En enchaînant avec lui sur le MCA, il reste serein quant à l'avenir du club étant donné les moyens matériels et financiers dont dispose le doyen, il précisera à ce sujet: «Il faut avoir peur des clubs qui n'ont pas de quoi se déplacer ou payer leurs joueurs. Un grand club ne meurt jamais, cela au moins s'est vérifié à tous les coups, n'est-ce pas?». Le libéro qui croit en ses possibilités et en son équipe sera fin prêt dans les prochains jours, selon son médecin traitant. Tout ce qu'on peut lui souhaiter c'est qu'il retrouve la joie de jouer, mais surtout de gagner.