ACCIDENT DE lA CIRCULATION à GHARDAIA 3 morts et 8 blessés Une collision entre deux véhicules est survenue sur la RN1 reliant Ghardaïa à Laghouat, à l'intersection menant vers Daya-Ben-Dahoua, à 5 km au nord de Ghardaïa, au début de la semaine en cours. Trois personnes sont décédées et huit autres blessées, dont deux dans un état grave. Les deux véhicules utilitaires sont entrés en collision entraînant la mort sur place de deux personnes dont une fillette en bas âge (8 ans), tandis que neuf autres ont été blessées dont deux dans un état grave. Elles ont été immédiatement évacuées à l'hôpital Brahim-Tirichine de Sidi-Abbaz (Ghardaïa), avant qu'une personne âgée d'une trentaine d'années ne succombe à ses blessures. Les dépouilles des deux victimes décédées sur place ont été acheminées vers la morgue de l'hôpital Bakir-Guedi du centre-ville de Ghardaïa. BOUHAMAM Arezki AGRESSION D'UNE ELÈVE AU LYCEE POLYVALENT DE Maâtkas Marche de dénonciation et grève illimitée… Sous la conduite de leur comité, des centaines d'élèves du lycée polyvalent de Maâtkas (20 km au sud de la ville de Tizi Ouzou) ont marché, avant-hier, de leur établissement scolaire jusqu'au siège de la daïra, pour remettre au premier responsable de la circonscription leur requête dans laquelle ils dénoncent “l'agression, jeudi dernier, par le proviseur du lycée, avec un coup de pied et devant témoins, de leur camarade, une élève de 3e AS”, affirme le comité des élèves dans une déclaration rendue publique. Selon les délégués de ces derniers, les élèves étaient, jeudi matin, en train de lever les couleurs nationales (drapeau), en se préparant à entrer dans les classes, lorsque le responsable de l'établissement est venu donner un coup de pied à la jeune fille, “sans aucune raison”, affirment-ils. La protestation, qui consiste également en une grève illimitée, ne sera arrêtée qu'après la “demande des excuses de la part de ce responsable à la lycéenne devant les élèves et les enseignants”, affirment les lycéens. Nos tentatives, hier, de joindre l'établissement par téléphone étaient malheureusement vaines. S. Yermèche Mekla Cantine scolaire, école primaire et… décharge publique se côtoient À djemâa saharidj Pour déjeuner, les quelque 700 élèves du lycée Smaïli de Djemaâ Saharidj (Mekla) font quotidiennement le déplacement vers la cantine centrale située à proximité de l'école primaire Naït-Djoudi-Amar, devant laquelle ils se mettent en queue. Pendant l'attente pour recevoir le repas, l'ensemble des élèves sont astreints à “humer” les effluves nauséabondes émanant de la décharge publique qui continue “d'imposer son existence” entre le portail de la cantine et celui de l'école primaire. Elèves et parents se demandent à quand l'enlèvement de cette décharge qui ne risque pas d'être un jour une source de contamination sur la santé des élèves en particulier et sur l'hygiène de la population en général. Saïd Mecherri