reprise des violences à gaza la trêve entre hamas et israël a pris fin hier Une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a pris fin hier, risquant de mettre le feu aux poudres, après six mois de calme relatif dans et autour de la bande de Gaza. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a annoncé peu après 6h (4h GMT) la fin officielle de la trêve des violences, qui était entrée en vigueur le 19 juin, après une médiation égyptienne. “La trêve a pris fin et ne sera pas renouvelée car l'ennemi sioniste n'a pas respecté ses conditions. L'occupation porte la responsabilité des conséquences”, a affirmé le groupe armé sur son site Internet. “Nous lançons un avertissement à l'ennemi sioniste : toute agression contre la bande de Gaza ou tout nouveau crime déclenchera un affrontement à grande échelle et nous riposterons très durement”, a poursuivi le groupe. Peu après cette annonce, deux roquettes ont été tirées sans faire de victime par des Palestiniens à partir de Gaza sur le sud d'Israël, et des agriculteurs travaillant près de la frontière ont essuyé des tirs qui ont endommagé un véhicule, selon une source militaire israélienne. Le Jihad islamique a revendiqué dans un communiqué le tir de trois roquettes, affirmant qu'elles étaient une réponse à la mort d'un de ses membres, tué mardi à Jénine (Cisjordanie) par l'armée israélienne. R. I./Agences commerce des armes l'ue veut étendre ses règles à l'afrique du nord Des responsables de l'UE ont exposé jeudi à Rabat les grandes lignes des règles européennes sur les exportations d'armes, appelant les pays d'Afrique du Nord à y adhérer dans le but notamment de lutter contre la prolifération des armes dans la région et le terrorisme. Les objectifs de cette réunion portent notamment sur “l'aide logistique, la formation des contrôleurs, l'élaboration de rapports nationaux et le soutien au traité sur le contrôle des armes de l'ONU”, a indiqué Jean-Luc Brunet, représentant la présidence française de l'Union européenne (UE). “Cette rencontre sur les exportations d'armes est une première entre les deux rives de la Méditerranée”, a-t-il ajouté. La réunion de Rabat, qui a pris fin hier, regroupait des représentants de l'UE, des cinq pays de l'Union du Maghreb arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) et de l'Egypte. “ Ce qui s'applique à l'UE peut s'appliquer à votre région”, a déclaré Rose-Marie Chabanski, représentant le secrétariat général de l'UE, qui exposait les grandes lignes de la politique de l'UE en la matière. Près de 75% des expéditions de l'Atlantique vers l'Océan indien traversent la Méditerranée et des groupes terroristes peuvent s'emparer d'armes, a déclaré de son côté le représentant de l'Italie Diego Martini. R. I./Agences IRAK LA famille du lanceur de chaussures sur bush réclame sa libération La famille du journaliste irakien qui a lancé ses chaussures sur le président américain George W. Bush s'est rassemblée hier dans le centre de Bagdad pour exiger sa libération immédiate. Une trentaine de membres de la famille de Mountazer al-Zaïdi ont tenu un petit rassemblement devant la “zone verte”, le secteur ultra-fortifié de Bagdad qui accueille les administrations irakiennes et la prison où est détenu le journaliste irakien. “Nous sommes venus demander sa libération”, a déclaré Oum Saâd, l'une des trois soeurs du journaliste arrêté dimanche soir après avoir provoqué, en pleine conférence de presse à Bagdad, un incident qui a fait le tour du monde. “On ne sait rien de lui, de son état, mais il n'a rien fait de mal, au contraire, il a fait plaisir à tout le monde. Bush est un occupant et il est à l'origine de tous les orphelins et de toutes les veuves d'Irak”, a ajouté Oum Saâd. “Tout le monde aurait fait ce qu'a fait Mountazer. Nous lui avons donné le dernier baiser de la démocratie”, a-t-elle dit en référence à la phrase lancée par son frère après avoir jeté ses chaussures : “c'est le baiser de l'adieu, espèce de chien”. Le juge d'instruction chargé d'enquêter sur l'incident a refusé jeudi la demande de remise en liberté sous caution déposée par l'avocat de Mountazer al-Zaïdi. R. I./Agences