La base militante du parti dans la région a manifesté son soutien à son SG au cours du regroupement, ce week-end, des chefs de kasma. La mouhafadha FLN de la wilaya de Béjaïa a organisé, jeudi, un regroupement des chefs de kasma et des élus de la région sous la présidence de deux membres du comité central, MM. Djohri Aziz et Hassani Yahia pour “évaluer la situation interne de leur parti et prendre position contre les attaques dont est victime le FLN”. Dans une conférence de presse, animée par les deux membres du comité central et le mouhafadh et député de la circonscription, Ali Mouzaoui, ces derniers se sont étalés longuement sur “les manœuvres diaboliques orchestrées ailleurs contre leur parti”. “Ce sont des chargés de missions”, martèle M. Djohri Aziz, à propos des tentatives avortées de l'occupation des locaux du parti. Le conférencier a tenu à préciser que le problème n'est pas une question de personne. “La question dépasse cela. Il s'agit de la souveraineté du parti dans ses décisions politiques”, souligne M. Djohri en substance en précisant, avec force, que son parti “est entre les mains d'une nouvelle génération et qu'il n'est pas à la solde de l'administration”. Pour le conférencier, le problème que vit actuellement le parti revêt une tout autre dimension, à savoir celle de l'élection présidentielle de 2004. “Ce problème a une tout autre dimension, vouloir le réduire à un problème organique, c'est chanter faux”, soutient-il. S'agissant “des manœuvres” du ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni, tendant à annuler la validation du dernier congrès, M. Djohri la qualifie “d'une aventure politique”. “Juridiquement, il n'a aucun pouvoir”, précise-t-il. Au cours de cette rencontre avec la presse locale, la crise de Kabylie a également été abordée. “Les archs ne sont jamais un instrument de complots”, déclare-t-il avant de souligner que son parti du temps où leur SG occupait la fonction de chef du gouvernement, a toujours appellé à un dialogue “serein”. L. O.