Les belouizdadis étaient révoltés à la fin du match contre l'arbitre de la rencontre Mohamed Bichari, qui a privé le Chabab d'un penalty indiscutable en seconde période. À la 75', le burkinabé Alain Nebié gagne son duel devant Rial. Au moment où il allait armer son tir, il s'est fait carrément descendre par le défenseur usmiste, or M. Bichari ne broncha pas et ordonna de poursuivre le jeu. Ce n'est, en effet, pas le seul reproche qu'on a fait, du côté du CRB, au juge principal. En première mi-temps, il a fait expulser le défenseur Boukedjane. Ce dernier a, certes, commis un mauvais geste à l'encontre de l'arbitre, mais qui aurait mérité un carton jaune et non pas le rouge directement. “Deux fautes d'arbitrage qui ont beaucoup influé sur le résultat final”, selon les dirigeants belouizdadis et en premier lieu le président du club qui a vivement fustigé l'homme en noir. “Nous demandons aux responsables du CCA qui comptent remettre de l'ordre au sein du corps arbitral de visionner la cassette du match et de juger eux-mêmes la prestation de cet arbitre, notamment sur ce penalty que tout le monde a vu sauf lui. Il serait grave, très grave même de passer sous silence un arbitrage pareil que je qualifierai de scandaleux”, s'indigne Kerbadj. “Il n'y a rien à dire, le CRB a été encore une fois volé. Car ce n'est pas la première fois que le Chabab est saboté par l'arbitrage. On a connu le même scénario à Annaba, puis contre le CABBA et aujourd'hui face à l'USMA. C'est anormal et nous avons ras-le-bol de cette situation qui doit cesser”, poursuit le boss des Rouge et Blanc qui s'est dit “surpris par le carton rouge infligé contre Boukedjane, qui aurait mérité à la rigueur un premier avertissement”. “Je n'étais pas d'ailleurs le seul, car j'ai entendu Dziri dire à l'arbitre qu'il s'est trompé de couleur”, poursuit-il. Mahfoud Kerbadj indique aussi que sa direction va adresser un rapport accablant aux instances du football algérien pour “dénoncer l'arbitrage partiel de M. Bichari qui a déjà des antécédents avec le CRB. Cette fois, nous n'allons pas nous taire”. Pour sa part, le coach de l'équipe Mohamed Henkouche, qui n'a, faut-il le souligner, pas l'habitude de parler des hommes en noir, n'a pas hésiter à épingler Bichari. “Il n'y a rien à dire. Aujourd'hui, mon équipe méritait un penalty indiscutable dont l'arbitre nous a privés. Je connais bien M. Bichari, je le respecte beaucoup. Je suis persuadé que si l'un de nos défenseur a commis la même faute sur l'adversaire, il n'aurait pas hésité à la siffler”, dira avec certitude Henkouche, dépité de faire encore une fois “l'objet de la partialité des arbitres”. “Nous avons été volés à Annaba où nous avons perdu à cause d'un penalty imaginaire accordé à l'adversaire. Il est très frustrant de perdre de précieux points à cause de fautes graves d'arbitrage. C'est dégoûtant d'être toujours la cible des hommes en noir”, conclut-il. M. B.