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Iskand'Art dénonce le plagiat de “Miroir” de Constantine Le projet “Constantine, la renaissance” a été présenté en décembre dernier par un bureau d'architect
Ce serait une publication bimensuelle interne à la wilaya qui s'est appropriée du projet en le présentant sans faire référence à son concepteur ou même le consulter préalablement. Au moment où le débat sur la propriété intellectuelle bat son plein avec les pouvoirs publics qui légifèrent en ce sens, ce sont les institutions de l'Etat, elles-mêmes, qui se caractérisent sans vergogne par ce délit. C'est du moins ce que dénoncent les responsables de la société Sarl Iskand ‘Art qui se sont présentés à notre rédaction munis de documents attestant d'un plagia commis par une publication bimensuelle interne à la wilaya de Constantine. En effet, cette édition, datant du 15 au 30 avril 2009, présente le projet avec illustration à l'appui allant dans le détail de ce que pourrait devenir la capitale de l'Est dans le futur sans qu'à aucun moment il n'est fait allusion au concepteur du projet supprimant tout bonnement le logo de la société et le nom de l'auteur. Une situation qui n'a pas manqué de provoquer le courroux de l'architecte concepteur qui n'a pas manqué de saisir officiellement la publication. Il écrit donc à la direction de rédaction, comme le prouve le document en notre possession, faisant part du mécontentement et précisant que “ce projet, sa conception, ses idées, ses titres, ses images, ainsi que sa présentation appartiennent à la Sarl Iskand'Art représentée en la personne de Ihab Iskander”. Cette œuvre est notre propriété et nous réserve tous les droits contre le plagiat, acte que nous avons remarqué dans votre article. Ihab Iskander est explicite, appuyant sa déclaration en citant tous les articles parus dans la presse lorsqu'il a rendu public son projet. Un travail porté également à la connaissance des institutions de l'Etat concernées. Nous-mêmes, nous avons eu à couvrir l'événement de la présentation du projet qui s'est déroulé le 22 décembre 2008 à l'hôtel Sofitel. Le directeur de la rédaction de ladite publication répond (le 9 mai dernier) à Iskand'Art argumentant qu'il a eu recours aux différents sites internet qui relèvent, selon lui, du domaine public mais présentant, tout de même, des excuses d'avoir eu un “oubli involontaire” de faire mention du bureau d'études. Voilà que les responsables de la publication ne s'en tiennent pas là et récidivent en revenant sur le sujet dans le numéro suivant, en l'occurrence celui du 1er au 15 mai dernier. Un autre article (document à l'appui) est publié illustré par une image du projet, mais en phase d'esquisse arrêtée le 16 avril 2007 et remis, justement, à la wilaya de Constantine sans tenir compte du préjudice causé préalablement au concerné et de continuer dans le délit. Iskand'Art réécrit une autre lettre de protestation et s'interroge sur les motivations d'une telle pratique, réprimandée par un pays qui s'emploie à interdire le plagiat, la contrefaçon, le piratage et l'imitation et ce en prévision de l'entrée à l'OMC qui en fait l'une des exigences préalables. Le projet “Constantine, la renaissance” présenté par Iskand'Art est la maquette avec une animation 3D qui vous plonge dans un voyage virtuel impressionnant. Une esquisse se dessine à l'horizon avec cette option de métropolisation de certaines villes d'Algérie qui pourrait aider, en effet, à faire aboutir cette mue de Constantine qui s'avère plus que nécessaire avec en plus des opportunités de créations d'activités économiques et d'emploi, l'atténuation des besoins de logements, le développement du tourisme etc. Le projet prendra alors naissance du oued de la ville, le Rhumel, symbole de vie et vecteur de son identité, et comportera les différents pôles, à savoir la restauration de la médina, la consolidation du pont de Sidi Rached, la démolition du Bardo en vue de la construction de la troisième corniche...