Aïn defla Plantation de la semence de pomme de terre d'arrière-saison Les producteurs de la pomme de terre à Aïn Defla ont entamé les premières opérations de plantation de la pomme de terre de semence dite d'arrière-saison sur une superficie estimée à plus de 12 000 ha. La récolte est prévue pour la fin du mois de décembre. Cette nouvelle récolte contribuera du coup à chuter le prix actuel qui tourne de 50 à 60 DA le kilogramme. Pour cela, les producteurs vont bénéficier d'un apport en eau d'irrigation de 170 millions de mètres cubes. Heureusement que la pluviométrie de ces deux semaines ont allégé la demande car des endroits réputés comme étant des fiefs de la pomme de terre demeurent en dessous des normes de l'irrigation comme c'est le cas de la plaine de Djelida. Moha B. Bagarre générale entre bandes à M'Sila Plusieurs personnes interpellées Une bagarre entre deux bandes rivales s'est produite dans la nuit de samedi à dimanche, juste après le match Algérie-Rwanda dans le centre-ville de M'sila au cours de laquelle quatre policiers ont été blessés dont un est toujours sous contrôle médical ainsi que quelques protagonistes, a-t-on appris de sources policières. Selon les habitants, la bagarre a impliqué des jeunes habitant le quartier Chebilia et à une autre bande des 500-Logements. Ces jeunes se sont affrontés à coup de bâton, de coup de poing et de jets de pierres. La rixe a éclaté pour des raisons encore inconnues entre ces jeunes de différents quartiers de la commune, mais “il y avait des petites tensions entre ces groupes depuis quelque temps”, a précisé cette même source. Chabane Bouarissa Portrait d'un concierge exemplaire à Tizi Ouzou Rabah-Hamadache ou “la propreté“ du bâtiment Bleu “Salissez, salissez, vous ne me fatiguerez pas !” semble dire “Monsieur Propre” du bâtiment Bleu de la ville de Tizi Ouzou, Rabah Hamadache en l'occurrence, à tous ceux qui délaissent ou jettent leurs déchets n'importe où. Rabah est en effet “à l'affût” de tout détritus dans ce quartier dont les habitants ne s'inquiètent pas moins, à la moindre absence, fut-elle momentanée, de “leur” Rabah, le nettoyeur hors pair. La plupart des ménages de cet édifice, qui abritent également des professions libérales, recourent constamment aux services de “Rabah la Propreté” (au sens noble du terme), pour les débarrasser aussi bien des ordures ménagères que d'autres “rejets et déchets lourds”, en contrepartie, généralement, d'une insignifiante somme d'argent qu'il n'ose pas fixer lui-même (100, 200, 500 ou même 50 DA). Rabah ne rechigne pas sur ce sujet, mais il réussit tant bien que mal à subvenir aux besoins de sa famille par cette – ô combien noble ! – activité. À 53 ans, marié, Rabah rêve d'une seule chose : recevoir au plus tôt une réponse favorable à sa demande d'il y a des années, d'un logement social à Tizi Ouzou. “La propreté” du bâtiment Bleu de la ville des Genêts, habite, provisoirement, à l'étroit, chez… ses beaux-parents. S. Y.