OUM EL-BOUAGHI Le P/APC de Bir Chouhada placé en détention provisoire Pour passation de marché public non conforme à la réglementation, le P/APC de Bir Chouhada (104 km à l'ouest d'Oum El-Bouaghi) du parti du a été placé, mardi, en détention provisoire, par le magistrat instructeur près le tribunal d'Oum El-Bouaghi, avons-nous appris auprès de la DRAG. Selon la même source, c'est la wilaya qui a déposé une plainte. La suspension de l'intéressé de ses fonctions est automatique, nous a précisé le DRAG, poursuivant qu'il sera remplacé à la tête de l'APC par un autre élu de la même liste B. NACER / K. Messaad MEDEA Saisie de pétards Une importante quantité de pétards de différents types a été découverte dans un véhicule par les éléments de la Gendarmerie nationale, jeudi matin, à l'issue d'un contrôle routinier, au niveau de la commune de Moudjebeur, 10 km au nord de la ville de Ksar El-Boukhari. La quantité saisie était soigneusement dissimulée dans un véhicule de type Cielo venant de Blida et se rendant à Ksar El-Boukhari M. EL BEY SAIDA Tircine en colère Les habitants de la commune de Tircine, à 40 km du chef-lieu de la wilaya de Saïda, interpellent les autorités de la wilaya pour prendre en charge leurs doléances qui concernent l'aménagement de leur commune. Selon une correspondance adressée au premier responsable de la wilaya et dont nous détenons une copie, les habitants estiment que leur commune est délaissée. Ils ont soulevé le problème du réseau routier à l'intérieur de la localité. La quasi-totalité des chemins ne sont pas encore aménagés. Les habitants déclarent que la dégradation des routes rend la circulation impossible et fait fuir les transporteurs (taxi et bus) et ajoutent que le manque d'éclairage public a considérablement aggravé la situation. Ils ont tenu, également, à rappeler dans la même correspondance, que plusieurs lettres ont été adressées aux responsables locaux pour apporter une solution adéquate à leurs épineux problèmes mais en vain. F. Z. BECHAR les taxis en grève Les chauffeurs de taxi de la ville de Béchar ont entamé, mercredi dernier, un mouvement de grève pour protester contre l'application du nouveau code de la route. Ce débrayage, qui a concerné les bus et les taxis, a gelé partiellement l'activité dans cette région du pays. Au cours de cette première journée de grève, les usagers des transports ont passé des moments noirs. Les citoyens que nous avons rencontrés nous ont déclaré qu'ils ont trouvé d'énormes difficultés pour rejoindre leurs lieux de travail et qu'ils jugent que les sanctions prévues par le nouveau code de la route sont excessives. Ils souhaitent que les services concernés prennent en charge les revendications des transporteurs car ce secteur est le poumon de toute activité. Par ailleurs, des centaines de commerçants ont baissé rideaux suite à des rumeurs faisant état de l'arrivée d'une commission de contrôle de la capitale qui aurait infligé de lourdes amendes aux propriétaires de plusieurs magasins pour de simples contraventions. Cette information a été démentie par le directeur du commerce. R. R. BORDJ BOU-ARRERIDJ DES PROJETS POUR L'HYDRAULIQUE Plusieurs projets relevant des secteurs de l'hydraulique, notamment l'alimentation en eau potable (AEP), et des travaux publics ont été mis en service au cours de ces derniers jours dans plusieurs localités de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Parmi les 29 projets retenus, trois retenues collinaires, deux barrages à Mansourah et Sidi M'Barek, l'aménagement des oueds de la ville de Bordj Bou- Arréridj, la réalisation d'un projet d'irrigation de 200 hectares, réalisation d'un plan de distribution d'eau potable dans toute la wilaya et un programme d'épuration pour les station de Medjana, Ghaïlassa et Bordj Ghedir. Une enveloppe budgétaire de 1 000 milliards a été allouée pour la réalisation de ce programme, souligne-t-on. Chabane BOUARISSA tiaret Des étudiants de l'intaa EN grève de la faim Alors qu'ils sont au seuil de la cinquième semaine du débrayage, entamé le 10 janvier dernier, les étudiants de l'Institut de nutrition et des technologies agroalimentaires de l'université Ibn Khaldoun de Tiaret passent à une étape plus sensible qui s'articule autour d'une grève de la faim. En effet, après que certains de leurs collègues, constitués en délégation, ont été malmenés par les services de sécurité alors qu'ils tentaient d'observer, mercredi dernier, un sit in devant le ministère de tutelle pour faire valoir la reconnaissance de leur diplôme, près d'une centaine d'étudiants ont entamé, ce jeudi, une grève de la faim. “Notre action ne prendra fin que le jour où nous aurons des garanties écrites”, nous affirmera l'un des représentants de ces étudiants qui nous révélera que ses camarades sont déterminés à aller plus loin si les responsables concernés continuent à garder le mutisme. “Ces étudiants que vous voyez peuvent aller jusqu'à un suicide collectif”, menacera-t-il sur place en nous indiquant que deux étudiants présentant un état d'épuisement avancé ont été évacués vers l'hôpital. Sur les lieux, l'indifférence des responsables concernés et des autorités locales était plus qu'apparente, ce jeudi, puisque les grévistes ont été laissés livrés à eux-mêmes sans une couverture médicale minimale. Par ailleurs, aux dernières nouvelles, nous avons appris que la grève de la faim devait être suspendue durant le week-end pour être reprise dimanche. R. SALEM Médéa Un accident fait 5 morts près de Boughezoul Un grave accident de la circulation survenu jeudi matin, sur le tronçon menant à Ksar El Boukhari, sur la RN1, 70 km au sud du chef-lieu de wilaya, a fait 5 morts et 2 blessés graves. La collision s'est produite au moment où un camion de transport de sable qui circulait à toute allure est allé percuter frontalement un véhicule de marque Peugeot 505 qui roulait en sens inverse vers Ksar El Boukhari et à bord duquel il y avait 7 personnes. La violence du choc fut telle que les services de la Protection civile ont eu beaucoup de mal à extraire du véhicule léger les corps qui ont été transportés à l'établissement hospitalier de Ksar El Boukhari. Moussa El Bey Il a porté 42 coups de couteau à sa victime L'auteur écope de la peine capitale à Constantine La chambre criminelle de la cour de Constantine a condamné, mercredi dernier, le dénommé N. B. pour homicide volontaire avec préméditation et vol qualifié sur la personne de L. Mekki, chauffeur de poids lourd, originaire de Jijel. Les faits remontent à 2007 où le corps de L. Mekki est retrouvé à l'intérieur de la cabine de son camion, baignant dans une mare de sang au carrefour des RN 5 et 79, dans la wilaya de Mila. La victime fut poignardée par son bourreau à 42 reprises, selon un officier de la gendarmerie de la brigade de Aïn Tine qui donna l'alerte, immédiatement après cette découverte macabre. Une enquête a été déclenchée par les services de la gendarmerie qui remonteront au meurtrier grâce au répertoire téléphonique de la victime. Il s'agit de N.B. âgé de 28 ans et militaire de son état à Teleghma. Il reconnaîtra les charges retenues contre lui, lors de son procès. Lynda N. Filière lait à Tizi Ouzou Les éleveurs producteurs de lait réclament leur subvention L'association des éleveurs et producteurs de lait de la wilaya de Tizi Ouzou dénonce, dans une déclaration rendue publique, le non-versement des subventions par l'Office interprofessionnel du lait (Onil). L'information qui a l'allure d'une douche froide pour les producteurs de lait leur est parvenue par une note de la SPA Danone-Djurdjura qui justifie cet état de fait par le retard mis par l'Onil d'opérer les versements des mois de novembre et décembre au profit des transformateurs de lait. Une situation qui pénalise au premier chef les éleveurs qui interpellent ainsi les autorités concernées sur ce retard plus qu'insupportable. “L'association des éleveurs et producteurs tient à interpeller le directeur général de l'Onil quant au rétablissement régulier de la subvention à chaque fin de mois”, seul moyen de pérenniser la filière lait. Les éleveurs et producteurs de lait cru qui alimentent les autres transformateurs de lait de la région parlent de plusieurs mois de retard dans le versement de la même subvention. Ce qui n'est pas fait pour arranger les choses dans une filière qui a connu une certaine anarchie faute de soutien de l'Etat. On se rappelle la crise qui a précédé la création de l'Onil venu réguler le marché gagné par des dysfonctionnements. Même la subvention accordée aux éleveurs et producteurs qui est passée de 7 à 12 DA depuis janvier 2009 ne semble pas avoir satisfait les bénéficiaires. Ces deniers avaient demandé un alignement avec la subvention accordée aux transformateurs de lait pour l'importation de la poudre de lait. La subvention était de 25 dinars, elle a été arrachée de haute lutte par les transformateurs qui ont justifié leur revendication par le cours de la poudre de lait sur le marché mondial. Yahia Arkat