Les habitants du village Boukhalfa, à la périphérie du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, côté sud menant vers Alger et en parallèle à la voie ferrée ont, dans une lettre ouverte adressée au wali, présenté l'état des lieux de leurs quartiers respectifs. Commençant par l'état de la route, les rédacteurs de la lettre estiment que cette voie qui sert de liaison de la ville vers la route d'Alger, réalisée depuis l'année 1966, n'a jamais été entretenue. À cela s'ajoute un litige qui surgit par un voisin de cette route. Dans l'intention de régler le problème, une visite sur site avec les élus locaux a été organisée, suivie d'une réunion avec le chef de daïra et d'une correspondance adressées au P/APC, lui demandant de faire une enquête sur le bien-fondé de cette affaire et de prendre les dispositions nécessaires pour réparer la route. En plus de l'éclairage public, pratiquement inexistant, le ramassage des ordures fait défaut dans cette partie de la commune. “Le ramassage des ordures est fait occasionnellement, c'est-à-dire tous les 15 à 20 jours, voire un mois, selon l'humeur des employés de la commune. Les camions de collectes des ordures sont parqués à ciel ouvert, à côté de nos habitations, dégageant des odeurs nauséabondes que nous respirons à longueur de journée, ce qui n'est pas sans incidence sur la santé du citoyen,” relèvent les habitants de ce village. Concernant la gestion de leur l'environnement immédiat, ils font un descriptif désolant de la situation. “Les herbes sauvages dépassent un mètre de hauteur, des sachets en plastique de toutes les couleurs sont pendus au sommet des ces plantes, les trottoirs sont inexistants et moins encore un service de balayage et de nettoyage”, notent-t-ils.“Dans notre quartier, cela fait plus de deux ans qu'on paye un abonnement téléphonique à Algérie Telecom et le téléphone est toujours en dérangement.” Les promesses de rétablissement faites par cet organisme de télécommunications seraient restées sans suite. “On vit de promesses,” déplorent les habitants de cette partie de la wilaya. Ils demandent à l'Etat une amélioration de leur cadre de vie dans la cité.