Le groupe VIP, qui se veut un vecteur dans la transmission de la connaissance scientifique au service de l'entreprise algérienne, continue sur sa lancée en organisant les 21 et 22 novembre à l'esplanade du Sofitel, les 4es assises de l'intelligence économique. Le thème central de l'édition 2010 porte sur “l'information économique comme ressource stratégique des organisations, dont la maîtrise et la valorisation constituent, aujourd'hui, un enjeu crucial pour les entreprises, les administrations et les différentes institutions”, comme l'a si bien souligné Amor Zebar, directeur du groupe VIP dans l'édito du journal dédié à ces 4es journées. En fait, le choix du thème retenu pour ce rendez-vous “a pour fondement les profondes mutations que connaissent aujourd'hui les sociétés dans le monde, grâce notamment aux technologies de l'information”, ajoute encore Amor Zebar, qui insiste sur “l'importance de l'information et les apports traditionnels d'Internet”. Le journal de ces 4es journées contient également un certain nombre de contributions qui mettent en relief la nécessité d'intégrer l'intelligence économique comme un des leviers majeurs dans le développement de l'entreprise. Le directeur général de l'intelligence économique, des études et de la prospective auprès du MIPI, le Dr Mohamed Bacha, considère que l'intelligence économique était un “outil de développement redoutable” entre les mains des entreprises et de l'état que l'Algérie ambitionne de mettre en place. Il a déploré, toutefois, que dans un contexte de globalisation marquée par une compétitivité “sans merci”, les entreprises nationales “n'ont pas encore véritablement pris conscience de la gravité de l'enjeu économique et continuent encore à s'interroger sur le rôle de l'état et leurs relations avec ce dernier”. Pour sa part, Fawzi Ben Sebaâ, universitaire en France, habitué de ces journées, aborde “les atouts de l'innovation ouverte”. Selon lui, “pendant longtemps, l'innovation a été considérée comme une activité devant être gérée de façon interne pour la protéger de la concurrence et parce que les meilleures idées étaient censées venir de l'intérieur des entreprises”. Cependant, nuance-t-il, “cette approche supposait de l'intégration verticale et un contrôle exclusif”, expliquant qu'“au cours de ces dernières années, l'innovation est devenue plus ouverte parce que les entreprises ont constaté que la connaissance est plus répartie et qu'elles ne peuvent plus se permettre de se contenter de leur propre recherche”.