Lors de sa récente visite officielle à Pékin, le Premier ministre britannique, David Cameron, et la délégation qui l'accompagne ont porté, par tradition, à leur boutonnière, des coquelicots en papier, comme symbole, en mémoire des soldats morts ou blessés au combat. Ces coquelicots sont offerts, en octobre-novembre de chaque année, aux donateurs qui soutiennent les familles de soldats. Le problème est que les Chinois associent cette fleur rouge, symbole approprié pour le bain de sang, à une page sombre de leur histoire quand la France et la Grande-Bretagne avaient mené, en 1839-1842 et 1856-1860, deux guerres, dites de “l'opium”, contre la Chine impériale. Le coquelicot est aussi appelé le “pavot rouge”. Les Chinois ont été offusqués par cette attitude qu'ils ont qualifiée d'“inadmissible”. Tradition des uns peut se comprendre provocation pour d'autres.