La commission permanente des affaires étrangères, de l'immigration et de la coopération de l'Assemblée nationale organise, les 25 et 26 janvier courant à la résidence Djenan El-Mithak, un colloque international sur les parlements nationaux, régionaux et continentaux (africains). Le président de la commission parlementaire a animé, hier au siège de l'APN, une conférence de presse pour exposer les objectifs de cette rencontre. L'une des visées principales serait, selon le député, l'institution, à moyen ou long terme, d'un Parlement africain qui aura le pouvoir de légiférer. Il a affirmé que le continent connaît des phénomènes et des fléaux que les institutions nationales ne sauraient résoudre par une législation adaptée. Il cite à titre d'exemple le problème de la rançon exigée par Aqmi à chaque fois qu'il procède à un kidnapping ou les pirates somaliens quand ils détournent un bateau. Il a expliqué que le Parlement européen a réussi à régler, par la force de loi, de nombreux problèmes et conflits qui se sont posés au niveau continental. Le président de la commission des affaires étrangères de l'APN a précisé que l'Algérie est seule, pour l'heure, à vouloir doter l'Afrique d'une institution législative. “C'est une demande qui arrangera certains pays et qui en incommodera peut-être d'autres”, a-t-il souligné. Il a estimé que la rencontre de mardi et mercredi prochains offrira une bonne occasion pour aborder la question, ne serait-ce que par la présence de nombreuses délégations représentant des Parlements africains et régionaux.