MILA : Saisie de 30 tonnes de ciment et plus de 7 000 pétards Une cargaison de 30 tonnes de ciment a été interceptée et saisie, ce samedi, à Tiberguent, à l'ouest de Mila. C'est au niveau d'un point de contrôle de la Gendarmerie, établi sur la RN79, près de la commune de Tiberguent, qu'un semi-remorque, transportant 30 tonnes de ciment sans facture, a été immobilisé. La cargaison, transportée en violation de la loi a été saisie, indiquent les services concernés, qui ont appréhendé, par ailleurs, deux trafiquants de produits pyrotechniques. Les mis en cause ont été arrêtés au niveau de deux autres barrages, à Tadjenanet, à l'extrême sud de Mila, et à Aïn Beïda H'rich, à l'extrême ouest. Au total, plus de 7 500 pétards de différentes formes ont été retrouvés en leur possession, souligne-t-on de même source. À signaler que des milliers de produits pyrotechniques ont été saisis sur le territoire de la wilaya durant les deux dernières semaines. K. Bouabdellah En raison de l'occupation de leur école par des recasés : Sit-in des habitants d'Aït Timseyith à Béjaïa Les habitants des quelque 10 villages d'Aït Timseyith, à Béjaïa, ne décolèrent pas. Les associations Timseyith et des parents d'élèves de l'école des Frères Asselate sont montées au créneau. Les délégués des deux associations et les parents d'élèves ont observé, dimanche matin, leur deuxième sit-in en une semaine devant le siège de l'APC. À travers ce mouvement de rue, les manifestants veulent dénoncer le recasement de familles dans des salles de classe. Une situation, qui oblige les écoliers des villages Tala Ouriane, Smina, Bouabane, Zermane, Ighil El-Bordj, Nator, Oussama, Adrar Oufarnou, Iazzouguen et Taourirth, à étudier dans l'exiguïté des classes restantes. Tout en dénonçant le non-respect des engagements, pris par les membres de l'exécutif, les protestataires exigent “l'annulation d'affectation et l'évacuation immédiate des deux familles recasées le 8 février dernier”. Ils réclament ,dans la foulée, l'évacuation dans un délai n'excédant pas trente jours de “l'ensemble des indus occupants des écoles des Frères Asselate à Ighil El-Bordj et Adrar Oufarnou”. Cette dernière infrastructure était censée abriter, lors de sa construction au milieu des années 1990, un CEM, inexistant dans cet arrière-pays béjaoui. Les manifestants n'ont pas manqué de dénoncer le silence, jugé complice, de la direction de l'éducation, qui a adopté, selon eux, une attitude des plus étranges alors qu'il y va de l'intérêt des écoliers et de leur avenir scolaire. Pourquoi, se sont-ils interrogés, elle ne s'implique pas pour rétablir ces écoles dans leur fonction première : l'éducation des enfants ? La question reste posée. Moussa Ouyougoute