Irréprochable dans sa gestion de l'affaire née de son éviction de l'équipe type puis du groupe des dix-huit du Mouloudia d'Oran, l'arrière central, Kada Kechamli, affirmera, dans une déclaration à Liberté, “ne donner aucun intérêt au brassard de capitaine”. “Ce brassard, je l'ai porté des années durant, mais je n'en fais pas une fixation pour autant. L'entraîneur a décidé de ne pas me faire jouer quelques matches, chose que j'ai acceptée avec sportivité sans créer le moindre problème au sein du groupe ou encore ruer dans les brancards. Je m'entraînais le plus normalement du monde pour garder la forme et demeurer compétitif pour que je sois prêt quand le staff technique fera appel à mes services. Que le brassard soit confié à Zoubir Ouasti ou à tout autre élément du groupe, qu'il soit jeune ou expérimenté, ne me concerne ni de près ni de loin, et je ne vois vraiment pas pourquoi certains proches de l'équipe se sont amusés à raconter n'importe quoi à ce sujet”, dira Kada Kechamli. Le dernier nommé devrait, d'ailleurs, retrouver sa place dans l'axe de la défense mouloudéenne plutôt qu'il ne le pense, dans la mesure où Zoubir Ouasti, son coéquipier avec lequel il n'a “aucun rapport”, a deux avertissements à son actif et pourrait, en cas d'un troisième carton jaune lors des rencontres à venir, être suspendu et appelé à laisser une place à prendre. Et lorsqu'on sait que l'entraîneur Si Tahar Cherif El-Ouazzani a pour principe de ne pas freiner l'élan d'un joueur qui reprend sa place et donne satisfaction, il est quasiment clair que Kada Kechamli a une bonne raison de croire que son calvaire est bientôt fini…