Située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, Aïn Témouchent, la localité de Aïn El-Arba, chef-lieu de daïra né du dernier découpage administratif de 1984, est dépourvue de plusieurs structures vitales dont souffrent les populations des quatre communes qui y sont rattachées en l'occurrence, Aïn El-Arba, Tamzoura, Oued-Sebbah et Sidi-Boumediene. Si les pouvoirs publics ont réussi à doter cette daïra-mère de certaines structures dont une sûreté de daïra, une unité de la Protection civile, une inspection et une recette des impôts ainsi qu'une recette intercommunale rattachée au Trésor, il n'en demeure pas moins que beaucoup reste à faire en matière d'ouverture d'agences relevant des institutions financières et bien d'autres organismes. Aïn El-Arba, qui connaît un développement socioéconomique important, et ce, au même titre que celui de son tissu urbain, fait aussi face à une croissance démographique galopante et, donc, à un besoin pressant en termes d'équipements publics d'accompagnement. En effet, pour permettre de régulariser leurs factures de consommation électrique et de gaz, les citoyens sont obligés de parcourir dix kilomètres pour se déplacer jusqu'à Hammam Bou-Hadjar où se trouve l'unique agence de Sonelgaz qui couvre pas moins de huit communes et leurs douars. Il en est de même pour les clients des différentes agences bancaires composés généralement de salariés et de ceux qui exercent des activités commerciales et professionnelles. Faute de l'existence de ce genre d'agences au niveau de la commune de Aïn El-Arba, ces derniers sont contraints de faire le déplacement vers d'autres agglomérations, où ils sont titulaires de comptes bancaires, dont Aïn Témouchent, Hammam Bou-Hadjar, El-Malah et même El-Amria. Ainsi, certains citoyens n'ont pas manqué de manifester leur souhait de voir ouvrir des agences bancaires mais aussi et surtout de la Sonelgaz afin de leur éviter le calvaire du déplacement vers d'autres villes. Dans le même sillage, l'agence postale actuelle n'est plus en mesure de contenir un nombre sans cesse croissant d'usagers, d'où la nécessité de doter cette localité d'une nouvelle infrastructure afin d'offrir les meilleures conditions pour l'amélioration des prestations de services. L'ancienne bâtisse qui abritait le tribunal pourrait être utilisée pour faire face à ce besoin, qui est d'une grande utilité pour les usagers.