AIN TEMOUCHENT Enfin un lycée pour Tamazoura La localité de Tamzoura rattachée à la daïra de Aïn-El-Arba vient de bénéficier d'un lycée d'enseignement général d'une capacité de 800 places pédagogiques et dont la pose de la première pierre a eu lieu tout récemment. Ce projet pour lequel une enveloppe de plus de 17 milliards de centimes a été consacrée verra le jour à la fin de l'année en cours. Ce qui évitera aux 328 élèves issus de la localité de Tamazoura et de ses environs de faire la navette quotidienne sur une distance de plus de 20 km entre leur lieu de résidence et la localité de Aïn-El-Arba où ils sont scolarisés. En d'antres termes, , le lycée de Aïn-El-Arba d'une capacité de 1000 places et qui compte actuellement 963 élèves scolarisés sera du coup allégé du tiers de son effectif.. 55 milliards de centimes pour lutter contre les inondations La région de M'lata a toujours dû faire face aux problèmes des inondations lors des intempéries. Mais ce qui aggrave le plus cette situation dont souffraient les populations de localités de Oued-Sebbah, Sidi-Boumediene et Aïn-El-Arba, c'est surtout la sous-dimension des ponts qui ne pouvaient contenir l'important déferlement des eaux pluviales. À ce titre, une enveloppe estimée à 55 milliards de centimes a été consacrée par les pouvoirs publics et destinée à l'aménagement des oueds de Tamzoura, Sourag, Oued-Sebbah et Aïn-El-Arba afin de protégert des inondations les populations et les cultures des localités citées plus haut. Le taux physique d'avancement des travaux au niveau de l'oued de Tamzoura pour lesquels une enveloppe de 141.861.634,20 DA a été allouée est estimé à 10%. Les habitants de la cité Sidi-Ameur n'ont toujours pas de gaz de ville Profitant de sa présence sur les lieux, un groupe de citoyens ont interpellé le chef de l'exécutif pour lui faire part du calvaire que les 37 familles du quartier endurent depuis plusieurs années. En effet, selon l'un des citoyens qui a exhibé toutes les quittances délivrées par l'agence Sonelgaz et qu'il avait régularisé au même titre de son voisinage ces derniers n'ont pu bénéficier du branchement au réseau du gaz naturel. Interpellé par le wali, le P/APC aurait justifié cette situation par le fait que les citoyens de ce quartier ont été sommés d'effectuer les travaux nécessitant ce genre de branchements avant d'entamer l'opération de revêtement des rues et ruelles afin qu'elles ne soient abîmées. Mais le représentant des familles du quartier, photos à l'appui, a apporté la preuve qu'il y a eu un “deux poids deux mesures” dans la mesure où d'autres citoyens ont bénéficié du branchement après l'opération de revêtement et ce, même si le maire déclara qu'il s'agissait des travaux effectués par les services de l'ADE. M. Laradj Mascara Pénurie de timbres fiscaux Depuis plus d'un mois, les timbres fiscaux ne sont plus disponibles notamment ceux de 20 et 30 DA, nécessaires à l'acquisition de documents administratifs dont les casiers judiciaires et la nationalité sollicités par les citoyens en vue de la constitution ou de complément d'un dossier. Ces timbres font défaut aussi bien au niveau des agences postales que celui des recettes des contributions diverses. Cette pénurie oblige les résidents de la wilaya de Mascara à se diriger vers d'autres circonscriptions à l'effet de se les procurer. L'Aniref sollicitée La direction régionale d'Oran de l'Agence nationale de l'intermédiation et de régulation foncière mettra, en collaboration avec la direction des domaines de Mascara, pour la première fois dans cette wilaya, en concession aux enchères publiques des biens immobiliers actifs résiduels de deux entreprises dissoutes. Il s'agit du bloc administratif, des hangars et des annexes de l'ex-ECM, dont le siège se trouve dans la zone industrielle de Mascara, ainsi que de quatre bacs de stockage d'huile de l'ex-ENCG implantée dans la zone industrielle de Sig. Cette opération relève du nouveau dispositif réglementaire régissant le foncier économique. Logements sans actes de propriété Dans les années 1970, la wilaya de Mascara a bénéficié d'un important programme portant sur la réalisation de logements dans le cadre de l'autoconstruction. Cette opération est toujours inachevée non pas que les bénéficiaires ont failli à leurs engagements mais parce qu'ils n'ont toujours pas reçu les actes de propriété. En effet, ces logements sont occupés par les bénéficiaires ou leurs descendants qui ont procédé à leur extension ou leur transformation, d'autres ont vendu sans acte, spéculant sur une éventuelle régularisation qui tarde à venir. A. B.