Une autre affaire de falsification de documents de logement vient d'être élucidée par les éléments de la police relevant du service central de la PJ et de la 4e sûreté urbaine. Cette affaire a la particularité d'avoir pour principale mise en cause une femme, employée à la direction des domaines d'Es-Sénia. Elle serait l'instigatrice d'une machination dont la victime est une femme résidant à l'étranger. La mise en cause, de connivence avec un ami, a falsifié les documents d'un logement de type F3 qu'elle a loué à hay El Maqqari (ex-Saint-Eugène.) Grâce aux services d'un agent du service d'état civil employé dans un secteur urbain de la commune d'Oran, une carte d'identité au nom du propriétaire du logement a été établie au profit du complice de la mise en cause. Ainsi, la carte d'identité portait l'affiliation du propriétaire du logement et la photo du complice. Ce document ainsi que l'acte de propriété du logement que la mise en cause a facilement retiré, étant agent des domaines, ont été présentés lors de la vente. La victime leur a présenté la somme de 370 millions de centimes. Cependant, elle a eu des soupçons et s'en est allée avertir les éléments de la 4e sûreté urbaine qui se sont fait aider par les éléments de la PJ pour élucider cette affaire. L'enquête a révélé que de faux documents ont été établis et que cette bande est constituée de quatre personnes. Trois d'entre elles ont été arrêtées et présentées à la justice et écrouées pour association de malfaiteurs, escroquerie et faux et usage de faux. La principale mise en cause est en fuite et demeure activement recherchée par la police, ajoute-t-on de même source.