Les métiers de l'agroalimentaire constituent le sujet phare de la troisième l'édition du magazine Le BIP de septembre dernier. Le long des 15 pages qui constituent le dossier, le magazine s'est forcé de donner un maximum d'informations sur les métiers de l'agroalimentaire. “À cheval entre l'industrie et l'agriculture, le métier aux déclinaisons infinies requiert des compétences diverses et des formations adaptées à chaque segment de production”, écrit le rédacteur de l'édito du dossier. Dressant un panorama du secteur, le magazine écrit que l'industrie agroalimentaire, largement dominée par le secteur privé, est un des secteurs les plus dynamiques de l'économie algérienne. Le secteur englobe plus de 17 000 entreprises publiques et privées et emplois près de 50% des travailleurs de l'industrie avec 120 000 personnes. Faisant le point sur les métiers de la filière, le président de l'Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, estime que “les profils ne sont pas en adéquation avec les besoins”. Dans un entretien au magazine, Ali Hamani explique que cette inadéquation résulte du fonctionnement des entreprises qui requiert un profil fondé sur le savoir et le savoir-faire. Côté formation, le magazine s'est focalisé sur l'Institut de la nutrition, de l'alimentation et des technologies agroalimentaire (Inataa) de l'université Mentouri de Constantine. Unique en son genre, cet institut offre à ses étudiants trois spécialités : nutrition, technologie agroalimentaire et biotechnologie. Outre ce focus sur l'Inataa, le magazine offre à ses lecteurs un listing des métiers allant de l'acheteur au nutritionniste, ainsi que la liste des écoles qui forment aux métiers de l'agroalimentaire. Le magazine propose par ailleurs un entretien avec le consultant Abdelkader Boumessila dans lequel il dresse un topo sur la formation dans le domaine portuaire en Algérie. Selon le consultant, l'importance des besoins humains à tous les niveaux de métiers, la nécessité de fournir des services toujours performants ont non seulement mis en exergue les diversités et la densité des besoins, mais aussi la nécessité de prendre en charge la formation de manière directement opérationnelle. Pour compléter le sujet de la formation dans le domaine portuaire, le magazine propose un focus sur l'école nationale supérieur maritime (ESNM) de Bou Ismaïl qui a formé durant l'année universitaire 2010/2011, 26 lieutenants au long cours et 51 lieutenants mécaniciens. Dans sa rubrique management, le magazine s'est ouvert au directeur général des NCA Rouiba, Sahbi Othmani qui le long de son entretien s'est étalé sur la stratégie de son entreprise, son engagement citoyen et son expertise.