Liberté : Quel bilan faites-vous du parcours de votre équipe en championnat ? Benhamlat : Je pense que beaucoup sont ceux qui ne s'attendaient pas à une telle performance de notre part. Je dirais qu'on a fait un bon début. Malgré un mauvais pas à domicile face au WAT, nous nous sommes ressaisis, en réalisant trois victoires à l'extérieur ; ce qui n'est guère une mince affaire. Nous sommes sur la bonne voie. Malheureusement, il y a cette trêve qui peut freiner l'élan du groupe. On doit donc rester concentrés sur notre travail au cours de cette période délicate. Mais c'est l'occasion aussi pour le MCA de reprendre la tête avec ses deux matches retard, n'est-ce pas ? Oui, mais il ne faut pas perdre de vue que ce sont deux matches très difficiles, rien n'est évident donc. Pour l'instant, il ne faut penser qu'au travail et chaque chose en son temps. Une quatrième place, avec seulement trois points de retard sur les leaders, est-ce que le Mouloudia pourra jouer le titre de champion ? En toute franchise, je dirais que le Mouloudia n'a pas une grande équipe capable de jouer facilement le titre de champion. On a, certes, un très bon groupe complémentaire qui a de la volonté et de l'ambition, mais cela ne suffit pas pour briguer le titre suprême. Pour l'instant, ce n'est pas une priorité pour nous. On doit négocier match par match et après on verra. Après plus de cinq mois au sein du MCA, Benhamlat est-il satisfait de son choix ? C'est sans doute l'un des plus grands clubs du pays, tout comme la JSK et l'USMA. Chaque club possède ses propres spécificités, alors je ne vais pas dire que le MCA et la JSK sont pareils. Le Mouloudia est un club mythique où il y a une bonne volonté pour lui rendre son prestige d'antan. C'est un honneur pour moi déjà de jouer dans ce club, et je veux vivre de nouvelles sensations avec le MCA. Je veux surtout connaître de nouvelles joies avec le merveilleux public du Mouloudia. M. B.