Je pense que je serai encore meilleur dans les matchs à venir. Je travaille durement à l'entraînement pour me perfectionner. Comment s'est déroulée la séance de reprise des entraînements ? Dans le calme. Avant le début de la séance, le staff technique s'est réuni avec nous pour faire une analyse de la situation. On est revenus sur la dernière défaite face au Mouloudia, histoire d'analyser les points négatifs lors de cette rencontre. Par la suite, on s'est réunis, les joueurs et le capitaine d'équipe Meftah, et là, on s'est mis d'accord pour redoubler d'efforts durant la semaine afin de nous racheter lors de la prochaine journée. Comment avez-vous perçu les applaudissements des supporters en début de séance des entraînements ? C'est un geste qui nous a vraiment touchés. Je dirai que nous avons un public unique en son genre. Face au MCO, nous avons été accrochés à domicile et ils nous ont soutenus vers la fin. Cette fois, ils ont eu la même réaction, malgré la défaite. Je ne vous cache pas que de notre côté, on a compris le message. Mais ils seront certainement intransigeants face au WAT. Etes-vous conscients de cela ? Ça c'est sûr. C'est pour cette raison que j'ai dit que nous les joueurs avons parfaitement bien compris le message. On sait très bien que les supporters se montrent patients avec nous en cette période délicate de la saison, mais même de notre côté, on doit se secouer un peu. Eux aussi ont le droit qu'on leur fasse plaisir, et il le méritent. Ne sentez-vous pas que la pression a nettement augmenté après la défaite du Mouloudia ? Certainement. Je dirai même qu'elle a augmenté pas seulement de notre côté, même le staff technique s'est senti visé. Je dirai aussi que nous sommes en début de championnat… nous avons tout le temps de nous ressaisir. Le chemin est encore long. Je dirai aussi que les équipes qui démarrent en force ne sont pas une référence. Ce n'est que lors de la phase retour que tout se décidera. C'est dire qu'on saura gérer cette pression. Est-elle une pression négative ou positive ? Après une défaite, on ressent toujours une pression négative. Pour la simple raison que le groupe est en manque de confiance et en plein doute. On essaye d'analyser ce qui n'a pas marché. Mais je dirai que nous avons un entraîneur qui sait parler à ses joueurs. Il nous a remonté le moral comme il se doit. Ce ne sera pas facile face à une équipe accrocheuse comme le WAT, n'est-ce pas ? Ça c'est clair. De plus, ils ont réussi un bon début de parcours, ils sont en confiance. Je dirai qu'il n'y a plus de place pour réfléchir. Nous sommes condamnés à gagner. Vous avez une meilleure idée sur l'adversaire, vu que vous les avez affrontés la saison passée, avec le Paradou. Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe ? C'est une formation qui joue parfaitement bien au football à l'extérieur. Ils se basent beaucoup plus sur les contres, notamment sur les couloirs. Il y a Djallit qui est excellent. Ce que je peux donner comme conseil à mes partenaires, c'est d'être très prudents derrière. Cette équipe peut trouver le chemin des filets à n'importe quel moment. Contrairement au match du NAHD, vous n'avez pas trop osé avec les tirs de loin face au MCO et au MCA. Quelle en est la raison ? Pour tirer, il faut d'abord être dans une position confortable. Je ne vous cache pas que parfois, j'hésite de le faire de peur de perdre le ballon inutilement. Surtout lorsqu'on joue les dernières minutes de la partie. Ce n'est vraiment pas évident avec toute la pression qui existe dans le stade. Je pense que je serai encore meilleur dans les matchs à venir. Je travaille durement à l'entraînement pour me perfectionner. Entretien réalisé par Abdelatif Azibi Maroci devra patienter Tayeb Maroci devra encore patienter avant de pouvoir renouer avec la compétition. Si la durée de cicatrisation de sa greffe, comme l'explique le kiné du club, est terminée, le milieu de terrain devra néanmoins travailler encore sa condition physique, s'il espère reprendre du service. Selon toujours le kiné du club, Maroci en aura pour encore un mois, peut-être moins, mais reste qu'un retour dans l'immédiat n'est pas à l'ordre du jour. «Il est vrai qu'il fait du chemin. Le délai de cicatrisation pour une greffe du cartilage étant de trois mois, on a entamé un travail physique qui s'étalera sur à peu près un mois. On n'est pas encore fixé sur la date exacte, mais un retour dans l'immédiat n'est pas prévu», dit-il. A. A. A.