Les autorités libyennes ont demandé un délai supplémentaire de trois semaines pour soumettre à la Cour pénale internationale (CPI) leurs observations sur la remise de Seïf al-Islam, le fils du défunt leader Mouammar El-Kadhafi, a indiqué, hier, un communiqué de la CPI. “Le 9 janvier, le greffe a reçu une lettre envoyée par les autorités libyennes exprimant leur demande d'un report de la date limite pour soumettre leurs observations en rapport avec l'arrestation de Seïf al-Islam Kadhafi”, a indiqué le document publié par le greffe. Les juges de la CPI avaient demandé, le 6 décembre 2011, aux autorités libyennes de leur indiquer avant le 10 janvier “si et quand” elles avaient l'intention de leur livrer Seïf al-Islam. La CPI avait lancé le 27 juin 2011 un mandat d'arrêt contre Seïf al-Islam, arrêté le 19 novembre 2011 dans le sud de la Libye et soupçonné de crimes contre l'humanité, commis depuis le 15 février 2011, lors de la répression de la révolte populaire. Le Conseil national de transition (CNT) libyen avait informé la CPI, dans une lettre publiée le 24 novembre 2011, que la Libye souhaitait juger Seïf al-Islam.