Le tribunal criminel d'Alger a décidé hier du report de l'affaire de 14 accusés en majeure partie d'anciens fonctionnaires de la police accusés de formation d'association de malfaiteurs spécialisée dans le trafic d'armes et détournement de deniers publics pour porter atteinte à la direction générale de la Sûreté nationale. Le magistrat a décidé de reporter l'affaire en raison de l'absence d'un des accusés qui n'a pas été autorisé à sortir de l'établissement pénitentiaire d'Azazga où il est incarcéré. Un mandat de son transfèrement vers un établissement pénitentiaire à Alger a été rendu public. Le 25 mai 2009, le tribunal criminel avait prononcé pour la même affaire des peines allant jusqu'a 10 ans de prison ferme à l'encontre des accusés mais la Cour suprême avait rejeté le verdict et ordonné un autre procès. L'affaire remonte au 4 novembre 2007 où l'on découvre la disparition de 31 armes à feu de la réserve centrale d'armes située au siège de la sûreté de la wilaya d'Alger. Des fonctionnaires de la police qui travaillaient à la réserve de la sûreté de la wilaya d'Alger volaient les armes pour les vendre à des citoyens dont d'“anciens terroristes”.