L'insuffisance des barrages ainsi que des retenues collinaires constituent le point noir dans l'évolution régulière de la production agricole au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent qui renferme une superficie irriguée de 4 350 ha, soit 2% de la surface agricole utile (SAU) de la wilaya et qui dépend uniquement des nappes phréatiques et des forages en profondeur. À ce titre, Naïmi Berkane, directeur des services agricoles a indiqué que les sources d'eau utilisées dans l'irrigation sont puisées uniquement à partir des puits et des forages. Dans d'autres wilayas, on utilise les ressources en eau à partir des petits barrages et des retenues collinaires qui n'existent pas au niveau de Aïn Témouchent. En 1998, la superficie irriguée était estimée à 1 710 ha alors que selon les prévisions pour 2014, l'objectif tracé par les services agricoles sera de l'ordre de 5 500 ha grâce à la réalisation des puits et des forages en profondeur. Ainsi, face à l'insuffisance des barrages, celle de la pluviométrie et des perturbations calimatiques, l'irrigation complémentaire demeure donc une nécessité absolue surtout dans le domaine de la production céréalière, une stratégie qui a prouvé son efficacité dans l'évolution enregistrée dans le taux de production durant les dix dernières années. En terme d'irrigation des superficies céréalières, il y a eu évolution. En effet, de 58 ha irrigués en 2009/2010 on est passé à 216 ha en 2010/2011 à 314 ha irrigués en cette période. Ce n'est qu'à partir de 2008 qu'on a commencé à irriguer les superficies céréalières surtout que ces derniers temps, la faiblesse de la pluviométrie se fait sentir durant les mois de mars et avril et les fellahs ont adhéré à ce système de l'irrigation complémentaire qui a donné ses fruits. M. L