Alain Michel, le driver de la JSM Béjaïa, croit en les chances de son team face à la formation ivoirienne de l'AFAD Djékanou, qu'il rencontrera cet après-midi en 16es de finale retour de la Ligue des champions d'Afrique (1-2 à l'aller, défaite des Béjaouis). La JSMB, en quête d'exploit, devrait de ce fait sortir le grand jeu pour damer le pion à cette jeune équipe ivoirienne qui lui a infligé une véritable leçon de football au stade de l'unité maghrébine. Dans son jardin, l'AFAD sera certainement difficile à manier et essayera devant sa galerie de passer l'écueil béjaoui. C'est dire toute la difficulté qui se dressera devant les camarades de zafour en côte d'ivoire. Les vert et rouge de la Soummam, qui se sont entraînés hier à l'heure du match sur le stade de djékanou (200 km d'Abidjan), semblent retrouver la joie de jouer et sont décidés à laver l'affront subi intra-muros au match aller. “Si nous parvenons à jouer à 100% de nos moyens, nos chances de renverser la vapeur seront grandes. Au match aller, nous avions été tout simplement mauvais. L'équipe vient d'enchaîner avec deux victoires en championnat national, ce qui nous permet de jouer avec un très bon moral”, dira Alain Michel à propos de cette joute africaine avant d'ajouter : “Nos joueurs n'ont pas d'autre choix que de jouer leur va-tout dans ce match”, conclu-t-il. Sur le plan technique, et à l'exception du milieu de terrain Antar Boucherit, suspendu, et bachiri, blessé, l'entraîneur du représentant algérien a affirmé qu'il bénéficiera de toute son armada, y compris le latéral-droit, Amine Megatli, qui sera de retour après une longue période d'indisponibilité à cause d'une blessure. À noter que cette empoignade entre l'Afad et la JSMB se jouera au stade Robert-champroux, doté d'une pelouse synthétique, ce qui arrange les affaires des béjaouis habitués à ce genre de surface. cela dit, même si les puristes restent pessimistes sur les chances de qualification des vert et rouge, il n'en demeure pas moins qu'un exploit reste dans les cordes des hommes de Boualem Tiab. Pour le centre-avant béjaoui, Gasmi, la situation est désormais claire : “nous n'avons rien à perdre, il n'y a aucun calcul à faire que celui de jouer à fond nos chances durant ce match.” De son côté, le lutin Maroci dira : “nous jouerons crânement nos chances pour ne rien regretter après. Ils ont eu la première manche, à nous la deuxième, pourquoi pas !”. À noter que les ivoiriens, selon les échos, ont bien reçu les Béjaouis qui ont été mis dans des conditions acceptables. Les poulains d'Alain Michel ont-ils les moyens de résoudre la problématique technique posée par les jeunots de l'Académie Diallo de côte d'ivoire ? A. H