Université de Béjaïa : La pollution de la vallée de la Soummam en débat La pollution de la vallée de la Soummam a été au cœur des travaux d'un colloque organisé les 5 et 6 du mois en cours par l'association Etoile culturelle d'Akbou à l'université de Béjaïa, sous le thème “La vallée de la Soummam : patrimoine, menaces et opportunités”. Experts algériens et étrangers, étudiants, élus et administration, réunis pour l'occasion, ont eu à faire un constat sur le péril qui guette l'écosystème de ce oued et les menaces que représente la pollution de l'eau sur les riverains. La présence des dépotoirs à proximité de la rivière, l'insalubrité accrue, la pollution de la nappe phréatique et la menace sur l'écosystème ont été autant de problèmes abordés par les experts présents à cette rencontre. Abordant la problématique de la pollution continue de ce oued, Le Dr Benhemiche de l'université de Béjaïa a mis l'accent sur la prolifération des algues et divers organismes nocifs, dont la minéralisation accrue, qui menacent la rivière et ses affluents. “Les indices d'évolution, calculés à partir de données de surveillance, menées sur plusieurs mois, ont révélé une dégradation continue”, a-t-il indiqué. Les causes mises en avant par les spécialistes sont dues aux rejets des déchets ménagers et industriels, et accessoirement ceux de l'agriculture. Au-delà du constat fait, les participants à ce colloque se sont fixé comme objectif, sortir avec des recommandations qui auront pour but la sensibilisation et la mobilisation autour de la problématique de la pollution de l'eau. H. K. AIn Defla : La céréaliculture sérieusement menacée Après les 70 hectares de blé partis en fumée la semaine écoulée au niveau de la commune de Djelida, le même scénario a été enregistré, avant-hier, au niveau des communes de Rouina et El Attaf où pas moins de 40 hectares ont été ravagés par les flammes plus précisément à Sidi Hamou et Dar Hamra, indique une source de la Protection civile. Selon nos sources, des moissonneuses très anciennes dépourvues d'un deuxième filtre lequel empêche les sorties des étincelles à l'extérieur, sont à l'origine des ravages des champs des cultures. Devant cet incendie géant, il a fallu l'intervention de pas moins de 50 sapeurs et plus de 10 camions anti-feu pour venir au bout du sinistre où la température a frôlé les 48 dégrées C, souligne la même source. Notons sur ce registre que plus de 2 500 hectares, toutes cultures confondues dont des superficies de forêt ont été la proie des flammes pendant la saison écoulée, indique une source locale. B. BOUZAR