Tlemcen : 27 accidents de la route en une semaine Avec 27 accidents de la circulation survenus durant la dernière semaine de juillet, la wilaya de Tlemcen se positionne à la troisième place après Batna (29) et Sétif (37), ce qui fait d'elle l'une des régions où les routes sont les plus meurtrières. La plupart des victimes sont des jeunes, grisés par la vitesse, faisant fi des exigences et de la rigueur du code de la route et des appels à la prudence qui leur parviennent de la Gendarmerie nationale sur leurs portables, qui lancent leurs véhicules à une cadence infernale même sur les routes secondaires, pourtant à risque, provoquant ainsi des drames de la route, endeuillant chaque semaine des familles entières. Trois accidents graves survenus le second jour du Ramadhan à Remchi et à Maghnia, ont fait 6 morts et plusieurs blessés, et ce, à cause justement de l'excès de vitesse. Plusieurs véhicules sont entrés en collision comme cette Renault où son conducteur âgé de 20 ans, a été calciné à son bord après avoir heurté de plein fouet une autre voiture de marque Kia à l'entrée de Remchi, à quelques minutes de la rupture du jeûne. La cause principale de cette hécatombe est due au facteur humain, puisque les autres causes de risque comme l'état des routes et l'état des véhicules n'occupent qu'un faible taux d'appréciation. Ces accidents surviennent généralement juste avant la rupture du jeûne, étant donné que les conducteurs sont pressés d'arriver à bon port pour partager le repas en famille. Mais souvent ce n'est pas le cas, et c'est soit à la morgue soit à l'hôpital qu'ils sont malheureusement conduits. Il faut rappeler que durant l'année 2011, les accidents de la circulation survenus à travers le territoire national ont été à l'origine de 4 598 décès contre 3 831 en 2010, soit une augmentation de 28 %. L'Algérie occupe ainsi la première place dans le Maghreb et les pays arabes et la quatrième à l'échelle mondiale du point de vue risque routier. B. A. Béchar : Inquiétante progression de la mendicité Dans les principales rues de Béchar, on assiste ces derniers jours à un retour inquiétant de la mendicité. En effet, de plus en plus de mains se tendent dans les points stratégiques de la ville : marchés, cafés et places publiques. Dans ces endroits où le nombre de mendiants s'est multiplié, on est continuellement harcelés par des personnes dont l'âge varie entre 3 et 65 ans. Au marché couvert du centre-ville, les mendiants qui abordent les gens pour obtenir quelques sous pour survivre gênent énormément la circulation des piétons. Dérangés par ces personnes, les citoyens préfèrent fuir les lieux pour se diriger vers d'autres marchés. Mais la scène la plus désolante est celle des mendiants syriens, qui ont fui l'insécurité qui règne dans leur pays, pour s'installer dans cette région du sud du pays. Des dizaines de femmes et hommes syriens sillonnent quotidiennement les principales cités de la capitale de la Saoura, pour demander de l'argent pour survivre. Généralement, ces étrangers évoquent l'inquiétante situation qui prévaut dans leur pays et demandent de l'aide à leurs frères et sœurs algériens. R. R.