Saber Rebaï n'est pas venu les mains vides à Sétif, où il s'est produit pour la troisième année consécutive au festival de la chanson arabe de Djemila, qui se tient exceptionnellement cette année au stade Mohamed-Guessab de Sétif. “Toul omri wana baachek soutek ya Warda !" (Depuis toujours, j'adore ta voix ô Warda) est le titre du nouveau tube dédié par le prince de la chanson arabe qui s'est produit lors de la neuvième soirée du festival de Djemila, à l'âme de Warda El-Djazairïa, présente sur les écrans depuis le début du festival. Ecrite par l'égyptien Hani Abdelkarim, composée par Saber Rebai et arrangée par Sami Matougui, la chanson, qui a été dévoilée pour la première fois avant-hier, se compose également de quelques extraits de célèbres titres de Warda El-Djazaïria, notamment “Hilayti maâ Zaman" et “Awkati bitehlaw". Le coup de starter de l'avant-dernière soirée a été donné à 23h50, avec un prélude de l'orchestre musical qui accompagne la star, et qui a exécuté avec brio “Enta omri". L'artiste qui monte sur scène entre directement dans le vif du sujet et fait vibrer le public avec “Hobi el-awel" (mon premier amour), “Enta omri", “Ya Delloula", ou encore “Athada el-alam" (je défie le monde). Tous ces titres seront repris en chœur par le public. Vendredi, l'enfant de Sfax (Tunisie), programmé seul pour animer la neuvième soirée, a su enflammer avec ses meilleurs tubes un public qui a dansé jusqu'au bout de la nuit sur le rythme de succès algériens dont “El-Bareh" d'El-Hachemi Guerrouabi, ainsi que “Nedjma kotbiya" et “El-Moumarida" de Rabah Deriassa. Ce n'est qu'aux environs de deux heures que le chanteur et compositeur Saber, qui interprétera aussi “Barcha, Barcha", et “Sidi Mansour", clôture son tour de chant au stade Mohamed-Guessab, dont l'esplanade a connu la plus grande affluence depuis le début du festival. Il quittera la scène sous les ovations du public. F. S