Située à 85 kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Sétif, la commune d'Aït Noual M'zada, créée lors du découpage administratif de 1984 compte 5 400 habitants répartis sur trois grandes agglomérations, dont le chef-lieu de la commune Aït Noual, M'zada, et Aït Khellad. La commune s'étale sur 32 km2 et est caractérisée par un relief montagneux et accidenté. De cette région, on peut admirer de très beaux paysages dont la côte de Béjaïa et sa montagne Gouraya. Pour faire leurs emplettes, les habitants d'Aït Noual M'zada se rendent aux marchés et souks de Béjaïa, distante de 40 kilomètres. Cependant, les villages de la commune enregistrent un déficit flagrant en matière d'infrastructures sanitaires. L'absence d'une maternité et de polycliniques, le manque d'ambulances et de médecins, font courir de graves risques aux citoyens qui sont, en cas d'urgence, livrés à eux-mêmes. En effet, la commune d'Aït Noual M'zada ne dispose que de deux salles de soins. La première n'assure que les pansements, les injections et la vaccination des bébés quant les vaccins sont disponibles, la deuxième salle n'a jamais été opérationnelle. Par ailleurs, le réseau routier de la commune est dans un état de dégradation avancé. Les deux chemins communaux, voire les principaux axes routiers sont impraticables et constituent un véritable casse-tête aux usagers. L'opération de réhabilitation du tronçon reliant Bouandas à Kandira dans la wilaya de Béjaïa a été lancée depuis plusieurs semaines, mais plusieurs personnes nous ont affirmé que la lenteur des travaux les inquiète. Côté éducation, la commune d'Aït Noual M'zada dispose de six écoles primaires, deux CEM et le projet d''un lycée est à l'étude. En attendant la réalisation de ce dernier, les élèves d'Aït Noual M'zada sont contraints de parcourir, quotidiennement, une trentaine de kilomètres pour rejoindre le lycée de Bouandas. Enfin, spécialisés dans les activités d'agriculture et d'élevage, les habitants des villages de la commune connue pour ses cultures maraîchères, ses oliviers et ses figuiers, les habitants de la région interpellent les responsables du secteur de l'agriculture pour les faire bénéficier de ses différents programmes notamment pour le remplacement des oliviers affectés par la vague de froid qui a sévi l'hiver dernier dansr la région. M O