Mostaganem : 13 ans de prison pour tentative d'homicide volontaire Les faits de cette affaire remontent au mois de février passé, aux Castors, à Mostaganem. La victime était en compagnie de son amie, devenue sa fiancée légitime. Une compagnie qui irritait au dernier cran le rival. Par un soir, le jeune couple en promenade croise le passage de “l'ami juré" en train de boire en compagnie de voisins. Accroc, insultes puis rixe, la situation dégénère, mais voisins et passants s'interposent et désamorcent la dispute. Cependant, le couple ayant à peine avancé de quelques pas, que le “belligérant" revient à la charge, avec une hache à la main. Sans moyens de défense autres que ses mains, le malheureux fiancé s'en est sorti avec un bras fracassé et une plaie de 10 cm au cou, avant de se retrouver, sous soins intensifs, à l'hôpital. Reconnu coupable de tentative d'homicide volontaire, l'agresseur, âgé de 26 ans, a été condamné à 13 ans de réclusion criminelle, à l'issue de sa comparution, jeudi dernier, devant le tribunal criminel près la cour de Mostaganem. M. O. T. Béchar : Une nouvelle gare routière pour la ville Le ministre des Transports, Amar Tou, a procédé vendredi à l'inauguration de la nouvelle gare routière de Béchar. Cette infrastructure qui s'étend sur 29 400 m2, dont 6370 m2 bâtis, a coûté 43 milliards de centimes au Trésor public. Cette nouvelle gare routière comprend un hall pour les voyageurs d'une superficie de 980m2, 15 quais pour les embarquements, 4 quais pour les débarquements et 20 autres pour les transits et attentes. Selon les responsables du secteur, cette infrastructure, qui se trouve à 2,5 km du centre-ville du chef-lieu de wilaya, a une capacité d'accueil de 300 bus/jour et 15 000 passagers/jour. L'exploitation de cette nouvelle gare a été confiée à Sogral, une société par actions qui gère la gare routière d'Alger. Au cours de cette visite, le premier responsable du secteur des transports a visité la gare de marchandises, le projet d'extension de la voie ferroviaire vers la 3e Région militaire et la nouvelle gare ferroviaire du chef-lieu de wilaya., R. R. Pour usurpation de fonction et escroquerie : Deux hommes arrêtés à Tiaret Poursuivi pour usurpation de fonction et escroquerie, un jeune homme de Sidi Hosni, âgé de 30 ans, a été arrêté par les éléments de la police judiciaire de Tiaret et traduit devant le procureur de la République qui l'a placé sous mandat de dépôt. Le mis en cause a été interpellé suite à une plainte déposée mercredi dernier par une femme de 27 ans, qui a révélé aux policiers qu'elle est victime du suspect qui s'est fait passer pour un officier de police, lui promettant un poste d'emploi en contrepartie d'un micro-ordinateur portable d'une valeur de 70 000 DA, un téléphone portable et une bague en plaqué or. Ce dernier s'est éclipsé pour ne plus donner signe de vie jusqu'au jour de son arrestation. Pour usurpation de fonction, les mêmes services ont arrêté un homme de 26 ans, qui voulait se faire passer pour un officier de la sécurité militaire en se présentant au service de la police judiciaire pour intervenir au profit de l'un de ses amis, arrêté pour abus de confiance. Chômeur de son état, ce dernier a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. R. SALEM Haï Bensouna à Chlef : Un particulier défie les autorités locales Les habitants de Haï Bensouna au centre-ville de Chlef ont observé, jeudi dernier, un important sit-in devant le siège de la wilaya. Au nombre d'une centaine, ils ont réclamé l'application de la décision de wilaya n°733 qui consiste à démolir les murs réalisés par un particulier sur un espace vert à l'intérieur de leur quartier. D'après les témoignages recueillis auprès de plusieurs contestataires, ladite décision a été prise suite à une série de visites effectuées sur le terrain par de nombreuses commissions de wilaya. “Celles-ci avaient remarqué que les murs en question ont été construits illégalement et sur un important espace vert dans notre quartier. C'est pourquoi il a été formulé au propriétaire de cette réalisation d'arrêter immédiatement les travaux et de procéder ensuite à leur démolition. Pis encore, ces mêmes murs qui sont toujours debout sont réalisés sur des conduites principales des eaux usées et potables, mais aussi sur un important collecteur de gaz naturel. C'est la raison pour laquelle nous interpellons pour la énième fois l'ensemble des autorités locales compétentes, à leur tête le wali, afin de réagir. Dans le cas contraire, notre combat se poursuivra jusqu'à satisfaction de notre revendication", préviennent les habitants de Haï Bensouna. Ahmed Chenaoui