ORAN Des �coles de formation pour personnels sp�cialis�s Au fil des programmes de d�veloppement et autres projets de r�alisation devant voir le jour � Oran, notamment dans le secteur du BTPH, l�absence de main-d��uvre sp�cialis�e n�a de cesse de se faire ressentir. Avec les Salons sp�cialis�s qui se tiennent depuis peu au niveau du Centre des conventions d�Oran ou de l�EMEC, cette situation est devenue r�currente et revient syst�matiquement au centre des discussions entre d�l�gations �trang�res et partenaires alg�riens. Une fois de plus, ce d�ficit a �t� �voqu� ce jeudi � la CCIO, avec une d�l�gation d�hommes d�affaires polonais. Ainsi, le directeur de la CCIO a fait �tat de la prochaine cr�ation d�une �cole de formation de m�tiers sp�cialis�s, et cela, suite � l�exp�rience de partenariat regroupant plusieurs acteurs � Oran dont la Chambre de commerce d�Oran, la Direction de l�emploi et la Chambre de commerce alg�ro-allemande AHK. Ce partenariat a �t� lanc� avec l�entreprise Knauff pour former des pl�triers. Le financement de la formation est assur�e � 60% par la Direction de l�emploi, les 40% restants par l�entreprise int�ress�e par ladite formation. L�enseignement th�orique se d�roulant au sein de la CCIO. Le d�marrage de ces formations ayant �t� bien accueilli, il est d�ores et d�j� pr�vu d�acc�l�rer la r�alisation d�une �cole de formation pour personnels qualifi�s, et cela, dans plusieurs secteurs comme celui de la sid�rurgie et du BTPH avec des partenaires �trangers. Ce besoin de formation de personnels qualifi�s �tait aussi au c�ur des march�s de la restauration des vieux immeubles d�Oran, lors de leurs attributions aux soci�t�s italiennes et espagnoles. D�ailleurs, sur place, des ouvriers alg�riens sont pris en charge et sont form�s sur le tas tout en participant aux travaux de r�novation. A noter que dans ce secteur et contrairement aux id�es re�ues, les salaires sont loin d��tre inint�ressants. F. Moulay TIARET Arrestation d�un faux officier de police Agissant sur d�p�t de plainte contre X, les services de la police judiciaire relevant de la S�ret� de la wilaya ont r�ussi � �lucider en fin de semaine, une affaire d�usurpation de fonction aggrav�e d�escroquerie dont a �t� l�objet une jeune fille �g�e de 27 ans. La jeune fille qui �tait dispos�e � d�penser une fortune pour l�obtention d�un travail pour mettre fin � son calvaire, ne savait pas qu�elle allait �tre victime d�une arnaque sans pr�c�dent en se fiant � un individu malintentionn�, lequel n�a pas h�sit� � utiliser tous les moyens pour leurrer la jeune demandeuse d�emploi. Se faisant passer pour un officier de police ayant des connaissances lui permettant de lui procurer un boulot, celui-ci a r�ussi mettre en confiance sa victime, qui a accept� de lui remettre en compensation du geste un microportable estim� � 70.000 dinars, un mobile et une bague en or. Voyant les jours passer vainement, la jeune d�sesp�r�e, qui commen�ait � avoir des doutes, se pr�senta au commissariat pour d�poser une plainte. De fil en aiguille, les enqu�teurs ont tr�s vite reconnu l�individu pour avoir perp�tr� des actes similaires en 2008 avant de proc�der � son arrestation. Pr�sent� devant le procureur de la R�publique de Tiaret pour escroquerie et usurpation de fonction, le mis en cause originaire de la commune de Sidi El Hosni, a �t� plac� sous mandat de d�p�t. Quant aux objets subtilis�s, seul le microportable a �t� r�cup�r� apr�s avoir �t� vendu � moiti� prix. Mourad Benameur Il se faisait passer pour un agent de la S�curit� militaire D�cid�ment, les cas d�usurpation de fonction n�en finissent pas de figurer en bon nombre parmi les affaires trait�es ces derniers temps par les services de s�curit� dans la wilaya de Tiaret. Ainsi, jeudi dernier, un individu qui se faisait passer pour un �l�ment de la S�curit� militaire a �t� arr�t� par la police judiciaire alors qu�il s�appr�tait � intervenir en faveur d�un proche, un couturier, qui a fait l�objet d�une plainte de l�une de ses clientes. Cette derni�re avait remis au tailleur de l�argent comme avance pour lui confectionner des v�tements. Celui-ci avait entre-temps d�m�nag� dans un autre endroit. Durant plusieurs jours, son ancien local est rest� ferm�, ce qui a suscit� l�inqui�tude de sa cliente. Le comble dans cette affaire est l�intervention presque inutile de cet individu, qui s�est fait passer pour un agent des services de s�curit� pour une histoire aussi banale. Pr�sent� avant-hier devant la justice, le soi-disant �l�ment de la S�curit� militaire a �t� �crou� alors que le couturier a b�n�fici� d�une citation directe. M. B. Crime lors d�une soir�e arros�e Un homme �g� de 40 ans a �t� mortellement poignard� dans la nuit de mercredi � jeudi au niveau d�une placette situ�e non loin du stade Ka�d-Ahmed, dans la partie sud de la ville, a-t-on appris de sources s�curitaires. En effet, la victime originaire de la localit� de A�n El Hdid, dans la wilaya de Tiaret, a re�u des coups de couteau au c�ur et au thorax lors d�une soir�e arros�e pour succomber avant son admission aux UMC de l�h�pital Youssef-Damardji. A noter que ladite placette conna�t une affluence quasi quotidienne d�automobilistes qui viennent passer la nuit � la belle �toile pour le contr�le de leur v�hicule le lendemain devant l'ing�nieur des mines. Une enqu�te a �t� ouverte par les �l�ments de la police judiciaire pour d�terminer les circonstances exactes de ce crime et identifier les auteurs qui restent jusque-l� inconnus. M. B. TRIBUNAL CRIMINEL DE MOSTAGANEM Il tente de tuer le compagnon de son ex-petite amie A l�origine du diff�rend ayant d�g�n�r� en drame, une jeune fille de 20 ans dont avait fait connaissance le nouveau compagnon, �g� de 24 ans. Les faits remontent au mois de f�vrier dernier, aux �Castors�, � Mostaganem. La victime �tait en compagnie de la jeune fille, devenue sa fianc�e l�gitime. Mais cette relation irritait au dernier point le rival. Par un soir, le jeune couple en promenade croise au passage, �l�ami jur� occup� dans une beuverie. Puis la situation se d�g�n�re, marqu�e par des accrochages, insultes puis rixe. Les passants s�interposent et d�samorcent la situation. Cependant, le couple ayant � peine avanc� de quelques pas, que le �bellig�rant � revient � la charge, cette fois avec une hache � la main. Sans moyens de d�fense autres que ses mains, le malheureux fianc� se retrouve avec un bras fracass� et une plaie de 10 centim�tres au niveau du cou. En raison de la gravit� de ses blessures, il sera transf�r� aux UMC o� il s�journera quelques jours. L�agresseur, �g� de 26 ans, reconnu jeudi dernier, coupable par le tribunal criminel pr�s la cour de Mostaganem, a �t� condamn� � la peine de 13 ann�es de r�clusion criminelle alors que le repr�sentant public avait requis la perp�tuit�. A. B. RELIZANE Soixante mises en demeure � l�encontre des commer�ants Pas moins d�une soixantaine de mises en demeure ont �t� adress�es � des commer�ants par la Direction de l�urbanisme et de l�habitat de la wilaya de Relizane en vue d�enlever les paravents v�tustes install�s aux entr�es des magasins, notamment les caf�s et restaurants, selon des sources cr�dibles. L�Assembl�e populaire communale de Relizane a, quant � elle, d�clar� que ces paravents enlaidissaient le tissu urbain et l�art�re principale de la ville de Relizane qui conna�t un mouvement permanent. Selon nos sources, un ultimatum a �t� lanc� � ces commer�ants d�enlever ces paravents, avant que la commune ne le fasse elle-m�me. Relizane a connu une op�ration pareille il y a pr�s une ann�e mais qu�avait connu un mauvais d�marrage et n�a pu �tre achev�e. Une autre op�ration de suppression des tables et chaises appartenant aux caf�s maures et restaurants install�es sur les trottoirs n�a pas aussi �t� men�e � terme, et ces commer�ants continuent d�afficher leur m�pris de la loi, causant un pr�judice � la population qui �prouve des difficult�s �normes � emprunter les trottoirs. A. Rahmane CHLEF Les archives en d�bat Les archives sont d'une importance capitale pour r�diger des ouvrages fiables sur notre R�volution. C'est ce qui a pouss� le d�partement d'histoire de l'Universit� �Hassiba Ben Bouali� de Chlef � convoquer un s�minaire international sur les archives, qui s'est tenu � la Biblioth�que centrale de l'universit� de chlef, les deux derniers jours de cette semaine. Dix-neuf conf�rences ont aliment� ce th�me. La plus remarqu�e est celle du Dr Christophe Calter, professeur � l'Universit� de berlin qui a �descendu en fl�che� l'eurocentrisme fustigeant cette manie de l'Occident de se comporter comme le centre spirituel du monde. D'autres intervenants de nos universit�s ainsi que de pays h�tes (France Allemagne, Turquie, Tunisie, Maroc) ont mis l'accent sur la mani�re idoine d'utiliser cet outil pour plus de cr�dibilit� dans la fa�on de rapporter les faits historiques. Un d�bat tr�s anim� a eu lieu concernant la r�cup�ration de nos archives importantes se trouvant en France et aussi en Turquie.