La présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a présidé, hier à la Maison de la culture de Tlemcen, un rassemblement populaire, invitant ses partisans à entrer de plain-pied dans la bataille des élections communales afin, a-t-elle dit, “de démontrer que notre parti compte dans ses rangs des femmes et hommes intègres et compétents, à la mesure des défis à relever dans la gestion des communes lesquelles, jusque-là, n'ont pas répondu aux attentes des citoyens". Après deux heures de retard, car Mme Salhi attendait que la salle soit au maximum de sa capacité (alors que seules 200 personnes environ étaient présentes), le meeting a été précédé par l'allocution du candidat tête de liste de la commune de Remchi qui s'est engagé, s'il venait à être élu, de faire de cet important centre urbain et rural un modèle d'agglomération dans le développement socio-économique. Mme Salhi, dans son intervention de vingt minutes, a insisté sur la notion de l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, indiquant qu'“il faut à présent restituer le pouvoir au peuple à travers un changement radical et une nouvelle démarche qui prenne en compte toutes ses préoccupations légitimes", avant d'ajouter : “Il faut dire la vérité même si elle est amère et ne pas mentir sur des promesses impossibles à tenir." Concernant le scrutin du 29 novembre, elle a lancé un appel à ses militants pour leur dire : “Attention ! surveillez les urnes car il ne faut pas, comme ce fut le cas à Jijel, permettre à certains énergumènes de jeter dans le fleuve des urnes entières, renfermant les précieuses voix du peuple pour le choix qu'il a opté." Tout en félicitant le président de la République d'avoir introduit les importantes réformes politiques en soulignant qu'elle a eu à s'entretenir avec lui des dizaines de fois, la présidente du PEP a déclaré que son parti, qui n'est présent que dans quatre communes de la wilaya de Tlemcen sous le numéro 38, “n'a pas voulu investir toutes les circonscriptions, afin de mieux assurer le contrôle sur le terrain de nos élus dont la mission en faveur du peuple est à nos yeux primordiale". Elle devait conclure en ces termes : “Il faut une rupture totale avec l'ancien système qui n'a pas pu mener à bien la mission que le peuple lui a confiée. Laissons donc la place à une nouvelle race de jeunes gestionnaires, universitaires et diplômés, tournés résolument vers le progrès et épousant leur siècle." B A