En prévision de la prochaine échéance pour le remplacement du tiers de la deuxième chambre parlementaire, prévu ce samedi, les débats s'annoncent déjà très chauds à Tiaret où le FLN semble motivé à décrocher le ticket gagnant sans que les autres partis, notamment le RND, ne soient pour autant décrochés. Néanmoins, les pronostics sont de plus en plus difficiles à connaître quant candidat qui remplacera Boualem Boualem, le sénateur sortant, d'obédience RND. Dans ce sillage, l'élection primaire du parti de Belkhadem avait dernièrement consacré Kemoun Abdelkader, un ex-sénateur nouvellement élu à la tête de l'APW. Quant à la formation de Ouyahia, dont tout le monde s'impatientait à connaître le candidat choisi, tant les postulants étaient nombreux, c'est finalement Belkhiri Hamid, ex-député et secrétaire général du bureau de wilaya qui avait conduit la liste APW le 29 novembre dernier. Cependant, sachant bien que les deux concurrents portent dans leurs bagages une carrière politique soutenue par des formations dites “grosses cylindrées", il va sans dire que les observateurs les plus avertis considèrent que le pronostic et la réalité, notamment sur le plan politique, peuvent bien être des sœurs jumelles sans être siamoises. Dès lors, il ne faut pas être grand clerc pour résumer qu'une succession de petits accrocs risque de provoquer une certaine lézarde au sein des élus des autres partis qui sont contraints à jouer l'entre-deux. Mais, l'idée d'une éventuelle surprise n'est pas à écarter dans la mesure où, aux côtés de ces deux candidats, huit autres postulants sont en lice pour le podium, à l'instar d'un ex-mouhafedh du FLN qui se présente sous la casquette du parti El-Karama. Les autres candidats sont mandatés par les formations Jil Jadid, Mouvement Infitah, Fnic (avec deux candidats), Front El-Mousrakbel et FNL. R. S