La cour de Constantine a confirmé, jeudi, la condamnation prononcée par le tribunal de Ziadia en juin 2012, à l'encontre de Djilali Arâar, ex-wali d'El-Tarf, à une peine de 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA et une privation d'occuper un poste dans la Fonction publique durant 10 ans. Le mis en cause est accusé de trafic d'influence et passation de marchés contraire à la réglementation. Impliquées dans la même affaire, 9 autres personnes ont été condamnées à des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme. Il s'agit de l'ancien directeur du logement et des équipements publics (Dlep), de l'ancien président de l'APC d'El-Tarf, du DAL, deux anciens employés de l'administration de la daïra d'El-Tarf, deux cadres de la Direction de l'éducation et deux fournisseurs. Alors que le dénommé N. A., le magasinier de la commune d'El-Tarf, a été acquitté. Pour rappel, le procureur de la République avait requis, le 31 janvier dernier, lors du procès en appel, une peine de 10 ans de prison ferme à l'encontre de Djilali Arâar et des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme à l'encontre des 10 autres accusés. L'ancien wali d'El-Tarf est l'accusé principal dans une affaire du mobilier scolaire où un fournisseur a été délibérément favorisé. Djilali Arâar est également accusé, avec le DAL et le maire d'El-Tarf, dans le transfert irrégulier de 10 milliards de dinars de l'APC d'El-Tarf vers la wilaya pour la préparation de la visite du président de la République en juin 2003. S B