Une peine de 10 ans de prison ferme a été requise par le procureur de la République à l'encontre de l'ex-wali d'El-Tarf, accusé de trafic d'influence et passation de marchés contraire à la réglementation, lors du procès en appel qui a eu lieu, avant-hier, à la cour de Constantine. Par ailleurs, des peines allant de 5 à 10 années de prison ont été requises à l'encontre de 10 autres accusés, dont l'ancien directeur du logement et des équipements publics de la wilaya d'El-Tarf, deux fournisseurs et le magasinier de la municipalité. Le verdict ne sera rendu que le 21 février prochain. Pour rappel, l'accusé principal, à savoir Djilali Aârar, wali d'El-Tarf de 2003 à 2006, a répondu aux faits et gestes dans l'affaire du mobilier scolaire du lycée Chebaïta- Mokhtar où un fournisseur a été délibérément favorisé. Djilali Aârar est également accusé avec le DAL, le maire d'El-Tarf et le magasinier de la municipalité, dans le transfert irrégulier de 1 milliard de dinars de l'APC d'El-Tarf vers la wilaya pour des travaux de réfection et équipements du réfectoire, en marge de la préparation de la visite du président de la République en juin 2003. Lors du procès, le directeur du logement et des équipements publics a nié toute implication dans l'affaire du “lycée de Chebaïta-Mokhtar", où se mêlent fausses factures et travaux fictifs. Concernant l'exwali, il a parlé de “complot" contre sa personne. Tout en ajoutant qu'il n'y a aucune preuve prouvant son implication. Notons que l'ancien wali d'El-Tarf a été condamné à 3 ans de prison ferme par le tribunal de Constantine, en juin 2012. Des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme ont été prononcées, également, à l'encontre des 10 autres accusés, poursuivis dans la même affaire. B S