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Le FCE déplore la non-application des engagements du gouvernement
Les patrons attendent toujours les réformes économiques
Publié dans Liberté le 27 - 02 - 2013

“Le gouvernement a exprimé clairement son intention de travailler à assainir l'environnement économique et légal de l'entreprise, mais il n'a pas encore pris la mesure des retards à combler, ce qui explique les lenteurs ou les obstacles de mise en œuvre sur le terrain."
C'est le constat global fait par le Forum des chefs d'entreprise dans le 4e rapport d'évaluation semestriel de l'IFPE 40 (Indice du FCE pour la performance de l'entreprise algérienne), présenté, hier, par M. Mouloud Hédir, économiste et conseiller au FCE, au siège de l'organisation patronale à Chéraga (Alger).
Le président du FCE, M. Réda Hamiani, estime “que tous les acteurs algériens ont pris conscience de l'importance de l'environnement économique", rappelant le classement “détestable" de l'Algérie dans le Doing Business de la Banque mondiale.
“On est parmi les derniers de la classe", relève Hamiani, qui parle “d'une prise de conscience heureuse et salutaire" des autorités pour l'amélioration du climat des affaires. Mais, paraît-il, cette prise de conscience semble confrontée à une autre réalité sur le terrain. Le président du FCE a rappelé, dans ce cadre, les mesures “importantes", plus de 200, qui ont été arrêtées lors d'une tripartie présidée par l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia. “Malheureusement, sur le terrain, jusqu'à ce jour, toutes les bonnes idées, les propositions et suggestions qui avaient été mises sur la table, en gros, sont restées lettre morte", regrette M. Hamiani. Le président du FCE souligne, également, qu'au niveau de l'actuel Premier ministre, qu'il a rencontré récemment, “il y avait le souci de prendre en charge les contraintes de l'environnement".
Le ministère de l'Industrie a ouvert un vaste chantier, qui reprend point par point les procédures lourdes qui contraignent les chefs d'entreprise dans leur volonté de créer des richesses. “L'environnement est la clé de la réussite et du succès des réformes", souligne Hamiani qui sent que “ce message est passé". “La volonté seule ne suffit pas, il faut une traduction sur le terrain", a tempéré le président du FCE.
Qu'est-ce qui a changé dans l'Indice du FCE
M. Mouloud Hédir a évoqué trois axes d'évolution. En matière de dépénalisation de l'acte de gestion, il cite, comme mesure positive, l'article 2 du décret présidentiel 13-03 du 13 janvier 2013, stipulant que les marchés des entreprises publiques relèvent de leurs procédures internes et non plus de la réglementation des marchés publics. Cette mesure favorable est contrebalancée par la non-exécution de l'instruction donnée par le président de la République en Conseil des ministres du 3 février 2011, “le projet de loi n'est pas encore adopté par l'Assemblée populaire nationale". Le deuxième axe d'évolution concerne l'installation du Conseil national de la concurrence. “Après quinze années de tergiversations, les membres du Conseil ont été désignés et officiellement installés", note Mouloud Hédir. “C'est un élément positif", a-t-il souligné, indiquant qu'il “faut attendre son plan d'action et observer son déploiement sur le terrain". Le conseiller du FCE parle “de grande attente en la matière", relevant “les retards immenses en matière de concurrence, une doctrine économique peu claire (les subventions aux entreprises publiques) et un secteur informel très puissant".
Le troisième axe d'évolution porte sur la mise en œuvre du couloir vert en douane. “Après plus de quatre années, quelques 28 entreprises publiques et privées ont pu bénéficier du statut d'opérateur économique agréé", a indiqué M. Mouloud Hédir. Le conseiller du FCE rappelle que ce dispositif a été mis en place en 2001. Puis il a été levé. Après les protestions des chefs d'entreprise, la mesure a été instaurée dans la loi de finances 2010. La publication des textes d'application a pris 21 mois. Il fallait attendre une année supplémentaire pour voir ce dispositif mis en œuvre. C'est dire le temps que met l'administration pour appliquer les mesures favorables à l'entreprise, alors que les dispositions contraignantes sont effectives rapidement. Tout en soulignant l'évolution positive, le FCE souhaite que le système soit généralisé et accessible à l'ensemble des entreprises qui réunissent les conditions du cahier des charges, tel que prévu par la loi. En tout état de cause, l'IFPE 40 a enregistré une amélioration de 14 points entre septembre 2012 et février 2013. De janvier 2011 à février 2013, l'indice a progressé de 42 points.
Faible visibilité sur des dossiers lourds
Cependant, “des retards énormes restent à combler". M. Mouloud Hédir évoque, entre autres, le régime à l'investissement qui, au fil des années, est devenu “peu transparent, éclaté, trop mouvant et peu cohérent". L'ordonnance 01-03 du 20 août 2001 semble avoir glissé sous l'effet des innombrables retouches dont elle a fait l'objet, pour finir par changer de nature et passer de la position d'instrument de développement de l'investissement à un instrument d'encadrement et de contrôle fort éloigné des objectifs qui ont présidé à son adoption. Le conseiller au FCE relève, également, l'indigence de l'information économique, souvent “imprécise et peu opérationnelle". Mouloud Hédir cite, aussi, la réforme du système financier et bancaire qui tarde à se concrétiser sur le terrain, des secteurs stratégiques aux perspectives toujours bloqués, le désinvestissement et l'absence de politique dans le secteur maritime, le retard du secteur portuaire, fortement préjudiciables pour l'économie nationale qui subit des surcoûts de 2 à 3 milliards de dollars annuellement, de quoi construire un port de taille mondiale. M. Hédir signale, par ailleurs, la place du secteur privé national qui est toujours mal définie. Certains secteurs, les banques, la pétrochimie..., par exemple, sont encore fermés à l'investissement privé.
The last but not least, le conseiller du FCE évoque “une bureaucratie économiquement coûteuse et une trop faible réactivité dans le traitement de problèmes, pourtant simples et évidents..."
Il cite le cas du recours obligatoire au Crédoc. Dans une évaluation faite au niveau du FCE, le recours au Crédoc coûte environ 1,135 milliard de dollars chaque année aux entreprises.
Il signale “les restrictions incompréhensibles à l'importation de machines d'occasion". Le FCE souhaite, par ailleurs, un accès des entreprises aux projets de loi à caractère économique. “Jusqu'à quand l'économie algérienne fonctionnera encore comme une économie rentière ?" conclut M. Hédir
M R


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