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Le FCE se dit « satisfait »
VOLONTE DU GOUVERNEMENT D'ASSAINIR L'ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2013


Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a
exprimé, hier, à Alger sa satisfaction de
la volonté affichée par le gouvernement
à assainir l'environnement économique de
l'entreprise, regrettant, toutefois, les
lenteurs observées dans la mise en oeuvre sur
le terrain. "Le gouvernement a exprimé
clairement son intention de travailler à
assainir l'environnement économique et
légal de l'entreprise, ce qui est déjà un point
positif. Mais il n'a pas encore pris la mesure
des retards à combler, ce qui explique les
lenteurs ou les obstacles de mise en oeuvre
sur le terrain", a déclaré Mouloud Heddir,
expert et consultant auprès du FCE lors de la
présentation du 4e rapport semestriel d'évaluation
de l'indice du Forum pour la performance
de l'entreprise algérienne "IFPE40".
Selon cet expert, le constat global, fait par
le FCE, sur le climat des affaires en Algérie
révèle une "faible visibilité sur des dossiers
lourds, un régime à l'investissement peu
transparent, trop mouvant et peu cohérent,
une bureaucratie économique coûteuse ainsi
qu'une faible réactivité dans le traitement de
problèmes, pourtant simples et évidents".
Détaillant les obstacles observés par les
entreprises, M. Heddir a indiqué que le dispositif
de l'investissement en Algérie est
"éclaté", relevant que depuis la loi de 2001,
une vingtaine de loi de finances et loi de
finances complémentaires ont été adoptées,
trois lois sectorielles (eau, montagne,
tourisme) ont été promulguées avec deux
amendements lourds en 2006 et 2009, trois
amendements ont été apportés à la loi sur le
foncier, plus les dispositions douanières et
fiscales diverses. En matière d'information
économique, cette dernière est "imprécise et
peu opérationnelle", a-t-il ajouté, faisant
remarquer que "nous ne produisons pas l'information
économique".
M. Heddir a déploré, en outre, le retard
pris dans la concrétisation sur le terrain de la
réforme du système financier et bancaire et
l'absence de perspectives et de politique
nationale pour des secteurs stratégiques tel
que le secteur maritime et le secteur portuaire.
Les autres contraintes économiques relevées
par M. Heddir ont trait à la problématique de
recours aux TIC, au blocage de l'information
économique, le recours obligatoire au
Credoc, l'accès des entreprises aux projets de
loi à caractère économique et à l'inutilité
économique des chambres de commerce.
Faiblesse de l'investissement
productif
Résultat : "l'investissement productif en
Algérie est trop faible, il ne représente que 2
% du PIB hors hydrocarbures et hors dépenses
publiques". Cependant, l'indice du FCE
(IFPE 40) pour l'appréciation de l'environnement
de l'entreprise en Algérie a connu une
"évolution favorable" au dernier semestre
puisque ce dernier a atteint, à fin février
2013, 358 points négatifs contre 400
points au lancement de cet indice en janvier
2011. L'IFPE 40 a connu une évolution positive
sur trois axes: la dépénalisation de
l'acte de gestion, l'installation du conseil
national de la concurrence et la mise en
oeuvre du couloir vert en douane.
L'aspect positif dans la dépénalisation de
l'acte de gestion réside dans le fait que les
marchés des entreprises publiques relèvent
de leurs procédures internes et non plus de la
réglementation des marchés publics.
Toutefois, "l'instruction donnée par le président
de la République en Conseil des ministres
du 3 février 2011 n'est toujours pas
exécutée et le projet de loi n'est pas encore
adopté par l'APN", a-t-il fait remarquer. Il a,
par ailleurs, salué l'installation du Conseil
national de la concurrence "après 15 années
de tergiversations", soulignant que le retard
pris en la matière est "immense".
L'autre évolution favorable dans l'environnement
des entreprises relevée par M.
Hedir a trait à l'octroi de statut d'opérateur
économique agrée à 28 entreprises publiques
et privées, plaidant pour la généralisation du
système à l'ensemble des entreprises qui réunissent
les conditions du cahier des charges.
Le président du Forum, Réda Hamiani, a
estimé, pour sa part, que "des avancées,
même timides, ont été enregistrées dans
l'évolution du climat des affaires" en Algérie,
exprimant sa satisfaction de la démarche du
gouvernement dans sa décision d'associer les
organisations patronales au débat
économique et à la concertation sur les
mesures à prendre pour assainir l'environnement
de l'entreprise.
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a
exprimé, hier, à Alger sa satisfaction de
la volonté affichée par le gouvernement
à assainir l'environnement économique de
l'entreprise, regrettant, toutefois, les
lenteurs observées dans la mise en oeuvre sur
le terrain. "Le gouvernement a exprimé
clairement son intention de travailler à
assainir l'environnement économique et
légal de l'entreprise, ce qui est déjà un point
positif. Mais il n'a pas encore pris la mesure
des retards à combler, ce qui explique les
lenteurs ou les obstacles de mise en oeuvre
sur le terrain", a déclaré Mouloud Heddir,
expert et consultant auprès du FCE lors de la
présentation du 4e rapport semestriel d'évaluation
de l'indice du Forum pour la performance
de l'entreprise algérienne "IFPE40".
Selon cet expert, le constat global, fait par
le FCE, sur le climat des affaires en Algérie
révèle une "faible visibilité sur des dossiers
lourds, un régime à l'investissement peu
transparent, trop mouvant et peu cohérent,
une bureaucratie économique coûteuse ainsi
qu'une faible réactivité dans le traitement de
problèmes, pourtant simples et évidents".
Détaillant les obstacles observés par les
entreprises, M. Heddir a indiqué que le dispositif
de l'investissement en Algérie est
"éclaté", relevant que depuis la loi de 2001,
une vingtaine de loi de finances et loi de
finances complémentaires ont été adoptées,
trois lois sectorielles (eau, montagne,
tourisme) ont été promulguées avec deux
amendements lourds en 2006 et 2009, trois
amendements ont été apportés à la loi sur le
foncier, plus les dispositions douanières et
fiscales diverses. En matière d'information
économique, cette dernière est "imprécise et
peu opérationnelle", a-t-il ajouté, faisant
remarquer que "nous ne produisons pas l'information
économique".
M. Heddir a déploré, en outre, le retard
pris dans la concrétisation sur le terrain de la
réforme du système financier et bancaire et
l'absence de perspectives et de politique
nationale pour des secteurs stratégiques tel
que le secteur maritime et le secteur portuaire.
Les autres contraintes économiques relevées
par M. Heddir ont trait à la problématique de
recours aux TIC, au blocage de l'information
économique, le recours obligatoire au
Credoc, l'accès des entreprises aux projets de
loi à caractère économique et à l'inutilité
économique des chambres de commerce.
Faiblesse de l'investissement
productif
Résultat : "l'investissement productif en
Algérie est trop faible, il ne représente que 2
% du PIB hors hydrocarbures et hors dépenses
publiques". Cependant, l'indice du FCE
(IFPE 40) pour l'appréciation de l'environnement
de l'entreprise en Algérie a connu une
"évolution favorable" au dernier semestre
puisque ce dernier a atteint, à fin février
2013, 358 points négatifs contre 400
points au lancement de cet indice en janvier
2011. L'IFPE 40 a connu une évolution positive
sur trois axes: la dépénalisation de
l'acte de gestion, l'installation du conseil
national de la concurrence et la mise en
oeuvre du couloir vert en douane.
L'aspect positif dans la dépénalisation de
l'acte de gestion réside dans le fait que les
marchés des entreprises publiques relèvent
de leurs procédures internes et non plus de la
réglementation des marchés publics.
Toutefois, "l'instruction donnée par le président
de la République en Conseil des ministres
du 3 février 2011 n'est toujours pas
exécutée et le projet de loi n'est pas encore
adopté par l'APN", a-t-il fait remarquer. Il a,
par ailleurs, salué l'installation du Conseil
national de la concurrence "après 15 années
de tergiversations", soulignant que le retard
pris en la matière est "immense".
L'autre évolution favorable dans l'environnement
des entreprises relevée par M.
Hedir a trait à l'octroi de statut d'opérateur
économique agrée à 28 entreprises publiques
et privées, plaidant pour la généralisation du
système à l'ensemble des entreprises qui réunissent
les conditions du cahier des charges.
Le président du Forum, Réda Hamiani, a
estimé, pour sa part, que "des avancées,
même timides, ont été enregistrées dans
l'évolution du climat des affaires" en Algérie,
exprimant sa satisfaction de la démarche du
gouvernement dans sa décision d'associer les
organisations patronales au débat
économique et à la concertation sur les
mesures à prendre pour assainir l'environnement
de l'entreprise.


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