Jean-Christian Lang est bien parti pour succéder à Hubert Velud, limogé il y a un peu plus de deux semaines. En attendant de finaliser aujourd'hui ses pourparlers qu'il a engagés au cours de ces dernières heures avec le président Hacène Hamar, l'ancien entraîneur de la JSK, attendu hier pour assister au match retard ESS-JSMB, nous parle dans cet entretien qu'il nous a accordé à partir de Marseille de ses contacts. Il se dit content de revenir travailler en Algérie après un passage concluant à la JSK. Liberté : M. Lang, confirmez-vous vos contacts avec les dirigeants de l'Entente de Sétif ? Lang : Tout à fait. Je vous le confirme. Je suis en contact avec le président de l'ESS, M. Hamar, qui m'a proposé l'idée de venir diriger son équipe. C'est un challenge intéressant. Cela dit, il reste que nous n'avons rien encore conclu. Cela devait se faire une fois que je rencontre les dirigeants du club demain. Avez-vous discuté des objectifs ? Non, pas encore. Je viens de vous le dire, je dois d'abord rencontrer les dirigeants avant de me fixer. Et puis, je dois avoir quelque temps, une période au cours de laquelle je vais connaître un peu plus le groupe qui sera mis à ma disposition. Avez-vous une idée sur votre future équipe ? Pour tout vous dire, je ne connais pas assez cette équipe de Sétif. Je n'ai que de vagues informations. On m'a juste dit que c'est un club qui a été sacré champion d'Algérie à deux reprises lors des deux précédentes saisons et qui joue chaque saison les premiers rôles. Toujours est-il que dans l'ensemble, j'ai une très bonne connaissance du football algérien. Un football technique et qui a toujours produit de bons joueurs qui ont fait les beaux jours des grands clubs plus particulièrement en France. Vous avez déjà eu un passage à la JSK lors de la saison 2008-2009 où vous avez laissé une bonne impression, cela va vous aider sûrement à entrer vite dans le vif du sujet ? Et comment. J'ai passé de très bons moments à Tizi Ouzou avec la JSK (saison 2008-2009, ndlr). Ce fut pour moi une expérience enrichissante sur tous les plans. Nous avons fait de bonnes choses à cette époque sur le plan sportif avec des joueurs d'exception. Je garde également de bons souvenirs de la population de la Grande-Kabylie qui m'a vite adopté ; je ne me suis jamais senti étranger chez elle. C'est pour vous dire que je n'ai pas oublié cette étape de ma carrière d'autant plus qu'elle m'a beaucoup marqué. R .F Nom Adresse email