Comme il fallait s'y attendre, les observateurs étrangers de différentes organisations (Union africaine, Organisation de la conférence islamique (OCI), etc.) ayant "supervisé" l'élection présidentielle se sont tous félicités du bon déroulement du scrutin du jeudi 17 avril. "Dans les 975 bureaux de vote où nos observateurs ont suivi l'opération de vote jusqu'au dépouillement, je peux vous affirmer que nous n'avons remarqué aucun moyen que nous pensons possible de pouvoir procéder à la fraude", a soutenu Mohamed Deleita Mohamed, chef de la mission d'observation de l'élection présidentielle de l'Union africaine, lors d'un point de presse animé hier à Alger. "Nous n'avons pas eu la moindre connaissance de protestation de la part des représentants des candidats. Nous n'avons rien remarqué", a-t-il ajouté, tout en précisant que l'atmosphère dans laquelle s'est déroulée l'élection "était généralement calme, malgré quelques manifestations observées dans certaines régions". Selon lui, la classe politique a fait preuve de maturité en jouant un rôle majeur dans l'instauration d'un environnement propice à la paix. Même son de cloche chez le président de la mission d'observation de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour l'élection présidentielle, Habib Kaabachi, qui a exprimé, hier, sa satisfaction en estimant que le scrutin du jeudi 17 avril s'est tenu dans "la liberté et la transparence" et "conformément aux standards internationaux". En effet, dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le président de la mission d'observation de l'OCI, a assuré que le déroulement du scrutin présidentiel a été "conforme aux standards internationaux en vigueur en la matière". Il a indiqué avoir mis à profit sa rencontre avec M. Lamamra afin de présenter les félicitations de l'OCI pour "la victoire de la démocratie en Algérie et la consolidation des bases de la bonne gouvernance". "Le peuple algérien, détenteur de la souveraineté dans son pays, a décidé de réélire le président Bouteflika pour un nouveau mandat afin de lui permettre de poursuivre ses efforts en faveur du développement et de l'ancrage des institutions démocratiques", s'est-il félicité. Selon M. Kaabachi, le scrutin du jeudi 17 avril n'a pas été entaché de fraude. "Dans tous les bureaux où ils se sont déplacés, les membres de la mission d'observation de l'OCI n'ont constaté aucun dépassement ni fraude", a-t-il assuré. Le même satisfecit est également exprimé par le chef de la mission du réseau international pour les droits et le développement, Ramdane Aboudjazr, qui a soutenu, hier, que la présidentielle s'est déroulée "conformément aux standards internationaux" et "n'a enregistré aucun dépassement pouvant influer sur les résultats définitifs du scrutin". Le vice-président de l'Observatoire panafricain pour la démocratie (Opad), Diallo Falilou, qui a suivi le déroulement du scrutin en tant qu'observateur, a estimé que l'élection présidentielle algérienne s'est déroulée dans la "transparence" et n'a pas été "entachée de fraude". "Nous saluons le déroulement de l'élection présidentielle qui s'est passée dans la transparence, sans tricherie ou fraude", a-t-il déclaré. R. N. Nom Adresse email