Après avoir été structurellement instable depuis l'entame du championnat, le Ghali de Mascara respire depuis une vingtaine de jours, soit depuis le retour de Djamel Arif à la présidence. Ce retour a été ponctué par une courte défaite face à l'USM Alger au stade Hamadi et, surtout, une précieuse victoire acquise au stade de l'unité africaine aux dépens de l'OMR, une formation que le GCM avait affrontée pour la première fois de son histoire. C'est donc une équipe en nette progression qui s'apprête à rencontrer l'US Chaouia à Oum El-Bouaghi dans un duel des mal-classés, puisque les deux équipes occupent conjointement la dernière place au classement général avec au compteur de chacune, 8 points. Si l'USC bénéficie de l'avantage du terrain et du soutien de son public, le GCM peut se prévaloir des bonnes dispositions psychologiques affichées par ses éléments qui sont parvenus à chasser le doute qui les habitait. Pour l'entraîneur Henkouche : “Pour la première fois depuis le début de cet exercice, le Ghalli aborde une rencontre dans des conditions idéales. Maintenant que la situation du club est en nette amélioration, il est impératif d'en tirer profit et traduire cet ascendant pour collecter des résultats positifs. Ce rendez-vous intervient au bon moment pour prouver que la crise est dépassée. J'ai tenu à mettre en garde mes joueurs contre tout excès de confiance, car l'adversaire mérite respect et considération. Certes, mon équipe sera handicapée par les absences de Guessoum et Hadjari, suspendus, ainsi que de Kemdouci Benreguig, blessés, mais je dispose d'un groupe composé de jeunes qui n'attendent que l'occasion de montrer leurs réelles capacités. Maintenant que les joueurs se sont débarrassés de la peur de mal faire et que la confiance est revenue, je reste optimiste quant à l'issue de la rencontre, même si l'USC demeure une équipe coriace et à la recherche du succès pour rassurer et se rassurer. Une bonne ambiance règne au sein du groupe, rehaussée par l'intérêt qu'accorde le président Arif aux joueurs, ce qui constitue une motivation supplémentaire. Le championnat est encore long et le Ghalli a son mot à dire surtout que la crise est surmontée. En cas d'échec, les joueurs n'ont aucune justification à avancer, car ce match est une aubaine.” A. B.