« Le club du Ghali de Mascara tiendra son assemblée générale avant la fin du mois de juin en cours, plus précisément d'ici deux semaines », nous dira une source proche du président du club, Djamel Arif. En effet, le boss du Ghali, qui fait l'objet de contraintes exercées par ses opposants, ne semble plus inquiet et est entrain de préparer le bilan moral et financier afin de le présenter devant l'assemblée générale. Pour lui, la présidence du Ghali n'est plus un problème, dira notre source. Djamel Arif est, à ce jour, l'unique candidat à la présidence du club, puisque ses rivaux qui exigent son départ n'ont pas pu arriver à dévoiler son successeur. « Le jour où Arif a pris en main les affaires du Ghali de Mascara, la situation était très critique et l'avenir de notre club était menacé et allait même à la dérive », dira notre source en répondant aux gens qui demandent son départ. Par ailleurs, nous apprenons que les services de sports de la wilaya de Mascara, qui sont plus près de la situation de ce club délaissé par ses ex-dirigeants, ont encouragé, d'une façon ou d'une autre, Djamel Arif à continuer sa mission et à préparer une équipe jeune qui fasse honneur à la cité de l'Emir, et ce, après avoir sauvé la face la saison précédente. Parallèlement, le wali de Mascara n'a pas manqué dernièrement d'encourager le président du Ghali afin de continuer sa mission en faveur du club, tout en assurant l'aide de l'Etat au club, moralement et financièrement. De leur côté, les sages du GC Mascara, qui ne s'intéressent qu'à la bonne gestion en matière de rajeunissement du club pour assurer au moins l'accession, ont présenté à Arif leur soutien moral et ont dénoncé également les conflits claniques qui règnent chaque saison au sein du club. Ces derniers appellent les pouvoirs publics de la wilaya à aider l'actuel équipe dirigeante du Ghali pour rendre son image à un club fondé en 1912. Les chauvins du Ghali de Mascara insistent également pour mettre fin aux agissements des gens qui perçoivent des mensualités au détriment du Ghali. Des salaires qui tournent aux alentour de 20 mille à 50 mille dinars, alors qu'ils ne font rien pour le bien du club.