Arrêtés pour cambriolage à Souk Ahras : Cinq membres d'une même famille acquittés par le tribunal Le tribunal criminel de Guelma a statué cette semaine sur une affaire de cambriolage d'une villa dans la wilaya de Souk Ahras et dans laquelle étaient impliqués une veuve de 52 ans, ses trois filles, âgées de 21, 23 et 25 ans, et son gendre, 28 ans. Selon l'arrêt de renvoi, les faits se sont déroulés le 20 mars dernier, à la cité de 40-Logements (commune de Aïn Zana), lorsque, de retour chez elle après une absence momentanée, la victime découvre la disparition de ses bijoux personnels d'un montant global de 180 millions de centimes, et d'une somme d'argent. Après le dépôt d'une plainte auprès de la brigade de gendarmerie territorialement compétente, les enquêteurs entreprennent des investigations qui aboutirent à l'arrestation des cinq membres d'une famille qui seront écroués par le magistrat instructeur près le tribunal de Souk Ahras pour violation de domicile et vol qualifié. Lors du procès, les prévenus nièrent farouchement les faits reprochés et clamèrent leur innocence. Le représentant du ministère public, après un sévère réquisitoire, réclama une peine de 20 ans de réclusion criminelle et une amende de 200 millions de centimes. Les avocats de la défense s'attelèrent à démontrer l'innocence de leurs cinq mandants, issus d'un milieu défavorisé et qui vivaient de l'aumône de la population. Cette poignante plaidoirie a ému les jurés, et à la faveur des délibérations, le président du tribunal prononce l'acquittement des cinq prévenus qui avaient passé huit mois de détention préventive. Hamid BAALI Contrebande à Oum El-Bouaghi Saisie de 4837 unités d'effets vestimentaires n Les éléments de la brigade mobile des douanes à Oum El-Bouaghi, en mission mardi dernier sur la RN 10, entre Oum El-Bouaghi et Aïn Beïda, ont intercepté un camion de marque Isuzu, qui essayait de s'enfuir. La poursuite a permis aux douaniers de découvrir 4837 unités vestimentaires de fabrication étrangère destinées à la contrebande. Il s'agit entre autres de pyjamas, de jogging et de couvertures. Cependant, les documents (factures) présentés par le conducteur, originaire de Aïn Fakroun, ne correspondaient pas à la cargaison. Selon l'inspection divisionnaire des douanes, il s'agit de marchandises sensibles à la fraude conformément à l'article 226 du code des douanes. La valeur totale de la marchandise est estimée par la même source à 171 millions de centimes. Une enquête a été ouverte, et les documents présentés par le conducteur feront, a-t-on précisé, l'objet d'authentification auprès des services concernés. B. NACER