TIPASA: Destruction de chalets à Belj Dimanche très tôt, un convoi de la gendarmerie locale accompagné des services de l'APC et de la daïra de Tipasa s'est dirigé vers la forêt de Beldj, située sur les hauteurs des monts de Chenou, à quelques encablures d'un poste d'observation militaire, pour procéder à la destruction des chalets touristiques, sur instruction du wali de Tipasa, indiquent nos sources. Ces constructions en bois ont été érigées illicitement par un vrai faux propriétaire, lequel est accusé conjointement par la direction des forêts et l'APC d'avoir arraché pas moins de 400 arbres sans autorisation préalable, un état des lieux qui aurait affecté sérieusement l'écosystème dans la région, a affirmé une source locale. Après avoir vérifié que personne n'est logé à l'intérieur des chalets au nombre de deux, les services de la commune les ont démolis au moyen d'engins lourds en présence d'un huissier de justice, a affirmé la même source. Sur ce registre, la piste ouverte en pleine forêt par le mis en cause, menant au site touristique sur une longueur linéaire de 3 km, aménagée en bitume sans autorisation des travaux publics, a été partiellement détruite par les services de l'APC. L'affaire de la vente des parcelles de terrain en pleine forêt de Beldj sans permis de morcellement laquelle se caractérise par une vue panoramique sur mer a attiré plusieurs hommes d'affaires, notamment des hauts cadres et hommes d'affaires exerçant au sud du pays, à la suite des affichages publicitaires indiquant des prix abordables (800 000 DA/m2). Le verdict de cette affaire qui a défrayé la chronique sera connu en référé le 20 novembre à la cour de Blida, puisque celle de Tipasa s'est déclarée incompétente. B. B. Le ministre des ressources en eau à Bouira Le taux de remplissage des barrages atteint 65% de leur capacité n "La baisse sensible de la pluviométrie enregistrée durant l'année 2013 s'est répercutée négativement sur le remplissage des barrages et de la nappe phréatique. Ainsi, le taux de remplissage national est de 65%", avait déclaré le ministre des Ressources en eau lors de sa visite effectuée avant-hier dans la wilaya de Bouira. Cet état de fait a mené son département à mettre en place un programme d'urgence au niveau des wilayas qui ont vu le niveau des barrages baisser, notamment à l'est du pays (Batna, Souk Ahras, Tébessa). Un programme d'urgence, qui consiste en la connexion des barrages de ces régions avec ceux du Nord, a été mis en place, ainsi que la réalisation de grands forages. Cette politique s'inscrit dans le programme du gouvernement qui vise à l'adduction de l'eau potable vers toutes les régions du pays, même les plus éloignées. A titre d'exemple, la wilaya de Bouira a bénéficié d'une enveloppe financière de 400 milliards de centimes destinée à l'adduction de l'eau potable. D'ailleurs, le ministre a donné le coup d'envoi des travaux du programme d'AEP de la commune de Dirah pour un montant de 80 milliards, ce qui mettra fin au manque d'eau dans plusieurs localités de la région (Ouled Khelifat, Ouled Yahia, Ouled Ahmed et Khamiria) qui englobent une population de 19 000 habitants. Les périmètres irrigués sont l'une des priorités du gouvernement. Un programme d'un million d'hectares irrigués est l'objectif tracé d'ici 2020. La wilaya de Bouira, à vocation agricole, a bénéficié de son côté de 12 000 ha qui seront mis en exploitation dans 5 années. Actuellement, la wilaya enregistre un taux de 4% de surface utile irriguée. L'objectif est de doubler cette surface du fait que le pays dispose actuellement de 1 136 000 ha irrigués. Le ministre, lors de sa visite, a fait une halte à la station d'épuration d'eau de la ville de Lakhdaria ayant bénéficié d'un programme de réhabilitation pour une AP de 200 millions de dinars. Le ministre a instruit l'ONA sur la gestion des réseaux d'assainissement des 25 communes, alors qu'actuellement seules 23 communes sont gérées par l'office. A. DEBBACHE