Entrant dans le cadre des rencontres cycliques professionnelles initiées un groupe mixte de travail, la conférence s'est intéressée de près au thème de la sécurité nucléaire aux frontières, fondements, détection, contrôle et formation. Une rencontre régionale de sensibilisation portant sur la sécurité et la sûreté nucléaire et le contrôle de la radioactivité au niveau des frontières a eu lieu, hier, à l'Ecole nationale des douanes d'Oran (END), en collaboration avec le groupe de travail mixte de la direction générale des Douanes algériennes et du Commissariat à l'énergie atomique (Comena). Entrant dans le cadre des rencontres cycliques professionnelles initiées par ce groupe mixte de travail, la conférence s'est intéressée de près au thème de la sécurité nucléaire aux frontières, fondements, détection, contrôle et formation, qui a été présenté par Fellouh Abdelhakim, directeur général du Centre de formation et d'appui à la sécurité nucléaire. Il mettra en avant les fonctionnalités du Centre de formation et d'appui qui seront renforcées selon une approche de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA). Ainsi, les missions de ce centre, qui est opérationnel depuis 2012, verront la réalisation d'autres structures destinées à la collecte et l'analyse des menaces de référence, le renforcement des ressources humaines nationales et régionales par la formation spécifique des praticiens algériens et des pays du Sahel. "Ces dispositions, qui entrent dans le cadre de la lutte contre le trafic d'armes et de produits nucléaires, visent à consolider les aspects techniques liés à la formation en vue d'aller vers la spécialisation au profit des douaniers-stagiaires, en coopération avec des experts américains et européens", a-t-on affirmé. D'ores et déjà, les actions d'appui sont en cours, en attendant l'extension de cette structure dont le budget de fonctionnement est inscrit dans le plan quinquennal 2015-2019. La dotation des douaniers de dosimètres pour détecter et contrecarrer les risques de fraude à l'importation des sources radioactives sera également complétée par un plan d'action relatif à la formation et à l'appui. La même démarche est actuellement menée par l'Algérie en collaboration avec l'AIEA pour la mise en œuvre des bases de détection et de pérennisation de la formation appropriée. Le directeur général des Douanes algériennes mettra en exergue, quant à lui, la convention de coopération relative à l'échange d'informations en matière d'importation des sources radioactives, qui a été signée entre la Direction générale des douanes (DGD) et le Comena. "L'objet de cette convention est de définir les rôles et les responsabilités des douanes et du Comena en matière d'importation et d'exportation des sources radioactives, des appareils renfermant des sources radioactives, des matières nucléaires et des équipements spécifiques", a souligné le DAG. "De ce point de vue, l'accord Douanes algériennes-Comena concourt à combler un vide juridique, sécuritaire et économique en matière de transport et de traçabilité de produits radioactifs, tant pour les usages scientifiques, économiques que professionnels. L'entrée des Douanes algériennes dans la perspective de la menace du nucléaire devrait permettre à l'Algérie de mieux filtrer les déplacements de sources radioactives ou de minerais d'uranium transitant par les ports et les aéroports du pays", a-t-on souligné. Cette rencontre régionale à Oran, la 3e du genre après celle d'Alger et d'Annaba, sera clôturée par une 4e rencontre prévue à Ouargla au cours de la première semaine du mois de mars prochain. Enfin, et pour sa part, le chef de département de la réglementation nucléaire a abordé le thème de "L'infrastructure réglementaire régissant la gestion des sources et matières radioactives", alors que le thème sur "La sûreté radiologique dans les activités douanières" a fait l'objet d'une conférence qui a été présentée par le sous-directeur de la sûreté nucléaire