Alertés par la présence sur le site du KM 35 de quantités importantes de produits chimiques, stockés dans des fûts et des sacs, et un lourd matériel de fracturation, les animateurs du Collectif national pour un moratoire sur le gaz de schiste Algérie (CNMGS) dénoncent une velléité des pouvoirs publics de mettre en œuvre de nouvelles fracturations hydro-chimiques dans la région d'In-Salah, sans tenir compte de la mobilisation de la population locale, depuis plus de 100 jours, contre la prospection et l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste. Le collectif dit être confronté à l'indifférence des autorités locales et nationales au moment où l'exécution du projet du gouvernement, avec les risques qu'il comporte sur les ressources hydriques et la santé des habitants de la région.