Comme prévu, la JS Kabylie s'est envolée, hier matin, pour le Maroc afin de participer, dans un premier temps, à un tournoi amical à Agadir et d'effectuer ensuite un stage de préparation hivernal à Casablanca. Excepté Hamlaoui, qui continue assidûment sa rééducation à Tizi-Ouzou après son opération aux ligaments croisés, tout l'effectif kabyle était au rendez-vous, hier matin, à l'aéroport Houari-Boumediène. Côté nouveautés, les deux joueurs actuellement en période d'essai, autrement dit, le Nigérian Rufus Abulatan et le revenant Fawzi Moussouni étaient aussi présents à l'appel pour prendre part à l'expédition marocaine et tenter de confirmer leur aptitude à endosser le maillot kabyle après la trêve hivernale. Si l'autre nigérian Aboubacar Musa et le Guinéen Osmane Camara n'ont pas été finalement retenus par le club kabyle, il n'en demeure pas moins qu'Abulatan Rufus semble optimiste pour son recrutement au sein de la JSK, même s'il n'a pas fait étalage — il faut bien le souligner — d'une stature exceptionnelle vendredi dernier, lors du match amical JSK-MCA, organisé à l'occasion de l'inauguration du stade de Bouira. C'est dire que Saïb Moussa aura toute latitude de le tester encore, durant presque deux semaines au Maroc pour se fixer une bonne fois pour toutes sur les qualités intrinsèques de ce dernier. Par contre, il semble bien que Saïb insiste beaucoup sur le retour de Fawzi Moussouni, car il estime que son punch et son expérience peuvent apporter un plus au compartiment offensif de la JSK. Ce dernier est décidé, en tous cas, à travailler d'arrache-pied, durant cette préparation hivernale, pour revenir à son meilleur niveau et repartir du bon pied sous les couleurs de la JSK. “Sincèrement, il n'y a que la JSK qui peut me transcender à l'heure actuelle et je suis prêt à sacrifier toutes mes forces pour retrouver mon rythme habituel et terminer ma carrière en beauté à la JSK”, nous dira Moussouni qui a été ovationné, vendredi dernier, par les milliers de supporters kabyles présents au stade de Bouira et qui semblent garder un beau souvenir de l'attaquant kabyle. “Avec un public pareil, on est obligés de mouiller le maillot et de se défoncer durant quatre-vingt-dix minutes”, nous a encore avoué Moussouni, samedi soir, soit à la veille du départ pour Agadir. “Si Saïb a joué jusqu'à l'âge de trente-cinq ans sans problème, je pense que je suis capable de servir encore la JSK à l'âge de trente-deux ans”, précisera Moussouni qui est né, rappelons-le, le 8 avril 1972, à Alger, et a évolué dans plusieurs clubs algérois (USMA, CRB, RCK, USMB, NAHD, JSEB) tout en exprimant son grand talent à la JS Kabylie, où il a notamment remporté une coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe, en 1995, sous l'air du tandem Harouni-Menad, puis un titre de champion d'Algérie, dans la même année avant de connaître l'honneur de l'équipe nationale sous l'ère Sandjak et de tenter une aventure professionnelle à Créteil (DII française). “Avec une bonne préparation hivernale, je suis persuadé que je peux revenir à mon meilleur niveau et je donne rendez-vous à tous les supporters de la JSK pour la phase retour”, conclut Moussouni avant de s'envoler pour le Maroc. M. H.