Réagissant à une image du corps sans vie d'une gazelle de Dorcas au milieu d'ordures dans un quartier de Tamanrasset, un conservateur des forêts et spécialiste en zoologie a affirmé que "si rien n'est fait (la direction des forêts ne peut rien faire à elle seule pour la préservation des espèces en voie de disparition, notamment les races autochtones de ces espèces) pour arrêter le braconnage de la gazelle dite de Dorcas, cette espèce typiquement algérienne risque de subir le même sort que d'autres animaux de la faune algérienne qui ont malheureusement disparu d'Algérie". Il a cité pour exemple l'autruche struthio camelus, une sous-espèce typiquement algérienne exterminée, au début des années 1900, par la chasse récréative des officiers français. Il ne reste de l'autruche que les noms de wilaya et de plusieurs régions, à travers la région présaharienne du pays, qui portent encore son nom, à savoir Nâama, Oued Nâam (M'sila), Bir Nâam (Biskra), Dayat Ennâam (Ghardaïa)... Il a évoqué aussi le guépard du Tassili, le lion de Barbarie dont le dernier sujet a été vu durant les années 1940, dans les monts de Tablat (Médéa). Il y a, par contre, une grande menace sur l'outarde Houbara qui risque de disparaître par la chasse des émirs "fauconniers", le renard des sables du Sahara (fennec), le chardonneret, le singe magot, la gerboise fine... et la liste est longue.